tag:blogger.com,1999:blog-84447812958862711112024-03-14T01:59:16.433-04:00Pédagogie et philosophie du jeuQuatre livres sur la Pédagogie du jeu...Un web pour mieux rendre l’esprit de la Pédagogie du jeu...ont mené au fil des ans à une banque de questions venue d’internautes. Résultat, nous voilà avec ce bloggue qui se veut un lieu où un certain nombre de questions et de réponses s’y trouvent et où les vôtres peuvent être discutées. Je vous y attends avec plaisir!
Ludiquement vôtre…Nicoleludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comBlogger60125tag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-25172123062490228712020-02-09T12:31:00.003-05:002020-02-09T12:32:38.549-05:00<b><u>Le jeu c'est surtout de vivre...</u></b><br />
<span style="color: yellow;"><br /></span>
Souvent on me demande...<br />
" comment je peux faire jouer les élèves dans un contexte de classe où c'est d'abord et avant tout contrôler par un programme scolaire?"<br />
<br />
Il faut d'abord que l'enseignant soit capable...<br />
1. d'abstraction...<br />
2. d'invention...<br />
3. d'originalité c'est-à-dire ne pas craindre d'utiliser de long détour pour en arriver à la matière...<br />
4. connaître sa matière sur le bout de ses doigts<br />
5. oser, oser, oser!<br />
<br />
Permettez-moi de vous raconter une histoire vrai qui fut le déclencheur de mon grand intérêt pour la <b><span style="color: red;">pédagogie du jeu. </span></b><span style="color: red;"></span><br />
Je savais d'instinct que le jeu était un atout pour enseigner depuis toujours. Petite j'aimais et j'apprenais instantanément les choses qui me faisait rire.<br />
Or un jour, en réunion pédagogique dont la finalité était de classer les élèves pour l'année suivante, voilà que l'on , spontanément classe un élève dans mon groupe les 12-14 ans.<br />
Donc en septembre, je serai face à un élève déficient de 13 ans et qui selon mes collègues n'arrive absolument pas à ouvrir les portes! Pour moi c'est impensable!<br />
Dans les jours qui suivront j'irai rencontrer un à un mes collègues qui on reçu cet élève et voir qu'elles sont les moyens qu'elles ont utilisés.<br />
Me voilà en septembre!<br />
J'ai une boule au ventre car ce grand garçon qui ne peut ouvrir les portes avec une poignée ronde, ne peut pas non plus ouvrir des pots!<br />
Donc l'image forte que j'ai si cet élève est dans un local en feu...! S'il est seul à la maison et qu'il a faim... etc...<br />
Inutile de dire que tous les stimulants de type behavioriste, avaient été utilisé sans succès.<br />
Donc je suis à la case départ... Septembre, octobre, puis novembre...<br />
Nous voici en pleine période du hockey et pas une seule personne ici peut l'ignorer et les garçons d'habitude sont fanatique de leur joueur de hockey.<br />
Dans bon nombre de famille le jeu favori est le hockey de table!<br />
Rapidement: c'est un grand plateau qui représente la glace, des tiges de métal traversent la glace à quelques cm au-dessus et d'autre sont indépendantes et sur toutes il y a des vignettes de joueur de hockey qu'on déplace en tournant, tirant et poussant sur les diverses tiges (on trouve aussi ce type de jeu avec des vignette de footballeurs)<br />
<br />
Oh là! mais que vois-je il faut tourner, pousser pour agiter le joueur afin qu'il compte des buts!<br />
<br />
Aussitôt je vois le mouvement de la poignée ronde de la porte.<br />
J'apporte le jeu en classe!<br />
Les garçons sont énervé et j'espère bien que mon élève en difficulté le sera.<br />
<br />
Il regarde et cela pendant plusieurs jours et moi je me dis voilà un coup dans l'eau tant pis j'aurai essayé!<br />
Puis un jour il vient me chercher pour que je joue avec lui! Mais attention... il veut que je mette mes mains sur les sienne pour le faire jouer! OH!là, mon ami moi je suis une fille je ne suis pas capable de jouer à ce jeu de garçon. La classe rigole et je maintient ma décision.<br />
Il est malheureux le pôvre et j'ai le coeur chaviré.<br />
Comme j'ai refusé sa demande voilà qu'aucun élève accepte de l'aider. Je suis encore plus malheureuse! Puis un matin je suis occupé par un élève qui arrive en larme (rien à voir avec mon élève!) je suis à le consoler et j'entre en classe.<br />
Que vois-je? Mon gentil garçon c'est trouvé un compagnon et il joue (lenteur d'une tortue!) au hockey!<br />
Nous sommes rendu en avril et je range le jeu la période de hockey est terminée. Je range avec le coeur gros pensant que j'ai mal évaluer le problème. Il joue lentement mais n'ouvre pas les portes et... les pots. <br />
Fin mai la direction nous prévient que nous aurons un exercice de feu!<br />
Vers la fin de l'avant-midi l'alarme retentit et je lance "allez vite au point de ralliement dans la cour ... faites vite" et je suis à prendre les doc et je vois du coin de l'oeil la porte s'ouvrir... EH! oui c'est mon grand ami qui sans y penser à réussi à ouvrir la porte.<br />
<br />
Je n'avais pas perdu mon temps en le laissant jouer lui et le groupe car le groupe l'a soutenu et plus tout le groupe l'a félicité d'avoir ouvert la porte!<br />
Quant au pot de confiture l'année suivant il a réussi!ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-1762252830730889162017-05-02T13:46:00.004-04:002017-05-02T13:46:31.935-04:00Le jeu une éloge de la différence
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<br />
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="color: black;">La différence quel qu’elle soit,
semble, depuis toujours,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>faire peur. Si
nous y portons attention nous verrons que ce qui nous fait peur ce n’est pas la
différence <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>mais le fait que devant elle nous
avons l’impression du vide, de l’absence de balises, du manque de connaissances
précises sur le comportement qui nous aiderait à<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>réagir adéquatement et cela <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>nous stress.<span style="mso-spacerun: yes;">
</span></span></span></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="color: black;">Penser au film sur les requins JAW
et déjà si vous avez eu peur en le visionnant cette peur reviendra vite vous
hanter si vous voyez sur une plage la dorsale d’un requin sillonner l’eau. De
même vous marchez sur un grand boulevard d’une grande ville et tout à coup vous
voyez venir vers vous un tigre qui avance calmement je ne suis pas certaine que
vous, vous seriez tout aussi calme! </span></span></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="color: black;">Quelque soit la bête dite sauvage,
les natifs du pays de cette bête généralement savent comment négocier avec elle.
Pour une bonne raison nos parents et arrières-grands-parents et qui encore, on
probablement eu des expériences de voisinage avec elle ce qui fait<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>que cette animal et son comportement est
mieux connu. Donc cet animal fait moins peur mais déclenchera chez-vous la
prudence et vous chercherai un moyen, dans l’environnement immédiat, de vous
protéger.</span></span></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="color: black;">C’est tout ce que l’on ne connaît
pas qui nous fait peur. Ajouter au manque de connaissance du comportement, la
superstition, la magie et la religion alors là, la peur se multiplie. Je ne
fais même pas état des histoires, des romans, du théâtre ou des films qui
ajoutent aussi.</span></span></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="color: black;">De fait nous touchons de plein
fouet à la problématique de la "différence" et c’est à partir de
cette réflexion que j’en suis venu<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>à
crois que, là aussi, le jeu « fait peur », « le jeu nourrit nos
peurs». </span></span></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="color: black;">Le jeu fait peur comme la
différence car, si un adulte joue, c’est qu’il est dada puisque dans l’histoire
depuis le <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Moyen Âge il est dit que seul
l’enfant peut jouer les autres sont passible d’ANATHÈME c'est-à-dire être considéré au même titre que
ceux reconnus d’alcoolisme, de vol ou d'actes délictueux, donc le jeu vous cataloguait dans
la catégorie des vaurien. Comment ne pas en avoir peur de ce jeu quand pendant
près de dix siècles, on a dit à l’homme que le jeu était acte démoniaque!</span></span></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="color: black;">A l'école, on a entendu Madame de
Staël (XIXe siècle) nous dire que le jeu « sert à mettre l’ennui dans le
plaisir et la frivolité dans l’étude »! Au lieu de créer une pédagogie
innovatrice qui sollicite le goût de la découverte on préfère incriminer le jeu…
facile il fait peur<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>parce qu’il est
efficace.</span></span></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="color: black;">Quant l’enfant joue il apprend
seul alors si vous osez mettre le jeu dans l’école vous sortez les pédagogues
puissent qu’elles ne serviront pas tellement!!!!<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Donc autoriser le jeu enlève du pouvoir au
pédagogue cet espèce de sommité du savoir d’une part et parce que d’autre part
le pédagogue doit se repositionner , se rajeunir, se modifier bref améliorer
son approche pour mieux servir l’enfant normal et celui qui a des difficultés
permanentes ou passagères. C’est pour le moins insécurisant, non!</span></span></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="color: black;">Si on joue, on a besoin de peu ou
pas des autres même des adultes «jouer/apprendre on est là dans le coeur d'une
dualité. »<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Apprendre oblige à une
discipline une rigueur et plus souvent qu’autrement fait appel à un maître qui
se sent revaloriser par le fait que quelqu’un a besoin de son savoir. Ce savoir
si chèrement conquit après de dur labeur… alors, pourquoi l’autre ne devrait-il
pas<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>lui aussi souffrir un peu?</span></span></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="color: black;">Par contre, si on tombe dans
l’HUMANISME inconsidéré on lance le pendule à l’autre bout sans nuance, le jeu
sera alors DÉNATURÉ et le risque c’est de tout prendre pour un jeu même une
activité cousue de violence extrême<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et
de stupides actions imaginaires devant supposément permettre, selon le
fabricant, au joueur de développer ses stratégies de résolution de problème. Ce
n’est pas un jeu de stratégies c’est une activités violente et loin du ludique.
Tout comme c’est pédagogues à la mode qui s’évertue à décorer de grands cartons
multicolores (déjà ça de pris!) sur lequel on y fait des opérations
mathématiques avec des images ludiques! Ce n’est pas un jeu c’est un exercices
de maths!</span></span></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="color: black;">Tout ce qu’on réussi à faire c’est
d’accaparer la zone frontale du cerveau en provoquant une hyperactivité
nerveuse qui endort le sujet à toutes autres tensions de son corps pour
l’orienter vers un combat inégal avec la machine ou avec le désirs de compléter
les grands cartons. </span></span></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="color: black;">Ainsi bien activée, la partie
frontale du cerveau sera très développée et le sujet sentira le besoin de
s’isoler, de refuser la communication verbale avec les autres et aura un grand
désir d’assouvir un besoin constant associer au manque d’action… grignoter, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>manger enfin s’occuper. Ce qui faisait dire à
une équipe de chercheurs québécois que nous aurions des enfants gros, bêtes et
stupides !!!! Voilà comment dénaturer le mot JEU.</span></span></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="color: black;">Le jeu c’est tout l’être humain
qui s’y adonne. C’est le cerveau solliciter dans ses quatre sphères, le corps,
l’espace et surtout l’émerveillement lié à ses découvertes. Le jeu c’est le
plaisir à l’état pur où les règles sont aléatoires, où la durée est liée
directement au besoin du joueur, où le temps n’existe pas. Le jeu c’est un tout
dans un espace intemporel que seul le joueur a le droit de contrôler.</span></span></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="color: black;">En conclusion je dirais que la
notion du jeu est d’une simplicité désarmante pour qui l’a apprivoiser il est
de fait UN AUTRE MOYEN D’APPRENTISSAGE afin de permettre à l’apprenant de
défaire le monde et le reconstruire à sa guise, d’apprivoiser le savoir d’une
façon qui peut paraître moins menaçante mais plus profonde et plus sentis et
surtout de faire de ses découvertes un canevas applicable à d’autres notions et
concepts encore ignoré du joueur pour l’instant. Le jeu est donc une sorte de
pédagogie si différente parce que ses balises sont uniquement axées sur les
besoins du joueur et non sur le cursus pédagogique.</span></span></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
</span><div class="MsoNormal">
<br /></div>
ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-69347898379886141812015-09-19T13:17:00.001-04:002015-09-19T13:17:42.762-04:00Le jeu libre chez l’enfant
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<br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal;">
<br /></div>
<div class="MsoListParagraph" style="line-height: normal;">
<span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt;">De quelle façon le jeu des enfants s’est
métamorphosé à travers les différentes années?</span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-left: 35.45pt; tab-stops: 35.45pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">En fait
pratiquement tous les jeux connus découlent soit de rythme religieux ou païens
soit d’action sociale comme la guerre.</span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-left: 35.45pt; tab-stops: 35.45pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">Je vous
donne des exemples le cerf-volant nous vient de Chine et il était construit à
partir de pièces d’habit du défunt et cette objet avait comme fonction
d’apporter l’âme du défunt vers les cieux! Maintenant il nous sert à nous
éblouir et à jouer</span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-left: 35.45pt; tab-stops: 35.45pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">Si on pense
au jeu d’échec on le retrouve dès que l’homme se sédentarise et qu’il veut
conquérir des régions pour la culture alors il y a des guerres de clans. À un
moment de l’histoire ce type de guerre est si gros que même le CHEF ne peut pas
se rendre sur tous les fronts alors on miniaturisera le grand champ de bataille
et on réfléchira plus facilement aux stratégies de guerre. Ce qui permettra au
CHEF de mieux déplacer ses troupes.</span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-left: 35.45pt; tab-stops: 35.45pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">Les jeux de
billes nous viennent des sorciers ou autre homme-sacré voué à la divination… on
lisait la disposition voir le dessin fait par les billes qu’on venait de lancer
dans un cercle pour en donner une « réponse » à une question souvent
existentielle.</span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-left: 35.45pt; tab-stops: 35.45pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">En fait
l’homme de tout temps a voulu que son petit lui ressemble alors il à
miniaturisé ses actions quotidienne <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ce
qui après la première grande guerre à donner des KIT de jeu pour reconstruire
la tour Effel ou pour construire un circuit de train ce qui permettra à son petit
de mieux les comprendre et apprendre une fois adulte à les contrôler. C’est ce
qui est devenu d’un acte LUDUS par l’évolution normal du langage en fit un JEU
ou une activité LUDIQUE</span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-left: 35.45pt; tab-stops: 35.45pt;">
<br /></div>
<div class="MsoListParagraph" style="line-height: normal;">
<span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt;">Qu’est-ce que le jeu libre?</span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-left: 35.45pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">C’est une action
spontanée qui n’a de balise que l’émotivité du joueur donc sa densité, sa
longueur d’action, le choix ou pas d’accessoires, le besoin ou pas de règle
précises, le choix de partager ce moment avec d’autres, tout cela est sous le
contrôle du joueur qui est le seul à décider de jouer, de ne plus jouer, de
modifier son jeu ou tout simplement de passer à autre chose qui l’interpelle à
ce moment précis.</span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-left: 35.45pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">Un jeu libre qu’il soit
chez l’enfant ou chez l’adulte ne supporte pas une intervention extérieure.
Chez les deux sujets c’est un moment de DÉCONSTRUCTION de la vie dans l’actuel
pour mieux la RECONSTRUIRE et la comprendre </span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal;">
<br /></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="line-height: normal;">
<span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt;">Quels sont les impacts
du déclin du jeu libre? </span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: normal;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">Une grande dépendance à
l’adulte </span></b></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: normal;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">Ne développe pas le
sens de l’initiative</span></b></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: normal;">
<br /></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: normal;">
<span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt;">Quelles sont les causes
de ce déclin?</span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpLast" style="line-height: normal;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">Un besoin de contrôle
des parents – la peur que l’enfant ne se développe pas correctement – le
sentiment que l’enfant perd son temps – croire qu’on ne fait pas son
« job » de parents qui devrait stimuler son enfant – il y a aussi les
médias qui diffuse tous les actes de pédophilie ce qui à raison fait peur</span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal;">
<br /></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="line-height: normal;">
<span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt;">Quels sont les Quels
sont les bienfaits du jeu libre chez les enfants? </span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: normal;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">Oblige à organiser son
action – apprendre à travailler seul – apprendre à résoudre des problèmes par
réflexion – découvre les choses selon son évolution pour ne pas dire son âge –
reconstruit le monde SON monde pour mieux le comprendre</span></b></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: normal;">
<br /></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: normal;">
<span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt;">Les avantages pour son
développement?</span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: normal;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">Rend autonome – lui
apprend à se centrer sur la tâche à accomplir – développe son autonomie –
apprendre à être responsable – toutes ses découvertes deviennent un acquis
c’est à dire une connaissance permanente – pour les connaissances plus complexe
ses activités laisse une trace dans son savoir et avec la maturité et la scolarisation
il trouvera des réponses SES réponses plus facilement.</span></b></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: normal;">
<br /></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: normal;">
<br /></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpLast" style="line-height: normal;">
<span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt;">Quels sont les Comment
peut-on stimuler le jeu libre chez notre enfant?</span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-left: 35.45pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">En favorisant des
périodes sans aucune intervention autre que celles où on observe voir du coin
de l’œil, ou on met en présence de l’enfant des objets peu usuels au jeu donc
pas des jouets et qu’il peut utiliser. L’exemple le plus habituel c’est la
boite de carton ou des boites de conserve</span></b><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">. <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Des choses qui habituellement l’enfant
n’utilise pas <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>sauf s’il n’a rien d’autre
alors il se les accapare et y met ses propres définitions ainsi une boite de
sardines devient une voiture ou<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>un vieux
chapeau de paille servira à se déguiser tout peu servir… <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>en plus le résulta est souvent très drôle! Le
rire est aussi parti prenant du jeu de quelque nature que se soit. Ne pas
entendre rire c’est qu’on a raté son coup que le jeu est devenu une tâche!</b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal;">
<br /></div>
<div class="MsoListParagraph" style="line-height: normal;">
<span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt;">Faut-il apprivoiser l’ennui?</span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-left: 35.45pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">Cela fait partie de la
vie tôt ou tard on s’ennuie. </span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-left: 35.45pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">Celui qui n’est pas
autonome risque de crouler sous l’ennui. L’ennui mène souvent à la
« déprime » voir la dépression donc il est important de bien
l’apprivoiser, Celui qui aura appris à contrôler l’ennui après un certain temps
(soit le temps nécessaire pour lui insuffler une idée d’action) il ré-agira
puisque de nouvelles idées lui arriveront</span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-left: 35.45pt;">
<span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt;">À partir de quel âge un
enfant peut jouer de façon libre?</span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-left: 35.45pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">Il n’y a pas d’âge –
c’est uniquement la longueur de la période qui se modifie – tout petit on le
laisse dans son berceau ou dans son parc le temps de préparer par exemple son
bain là il est seul et d’instinct il jouera avec ce que l’environnement lui
procurera puis l’adulte arrive le jeu se modifie.</span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-left: 35.45pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">Ce qu’il ne faut pas
faire c’est de croire que l’on doive laisser l’enfant TOUJOURS SEUL c’est pas
ça il faut lui laisser du temps et lui laisser du temps dans notre vie actuel
c’est ce qui manque aux enfants on veut trop les occuper… donnons-leur un peu
d’oxygène prévoyons des périodes où rien n’est programmé vous serez surpris de
voir comment ils organiseront ce moment</span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal;">
<br /></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="line-height: normal;">
<span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt;">Conseils aux
parent : comment s’éloigner du résultat, du progrès, de la stimulation? </span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: normal;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">D’abord faut se dire
que la tentation est si forte de vouloir un enfant presque parfait que tous les
parents, profs, éducateurs tombent facilement dans le piège. </span></b></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: normal;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">On a juste à regarder
les enfants dans la garderie, au parc municipal, en classe pour voir que chaque
seconde DOIT ËTRE OCCUPÉE! </span></b></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: normal;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">On nom de quoi? </span></b></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: normal;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">On nom de qui? </span></b></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: normal;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">D’un parent qui oblige
que son enfant ne devienne pas fainéant? Eh! Bien le risque est plus grand que
l’ado le devienne quant il aura assez de force pour s’objecter aux adultes.
Fatigué de se faire bousculer sans un petit soupir de toute sa journée il va se
révolter d’une façon ou d’une autre.</span></b></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: normal;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">Les adultes prennent
des PAUSES au travail et personne n’en disconvient alors pourquoi pas l’enfant?
Il a les mêmes besoins !</span></b></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpLast" style="line-height: normal;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">LAISSEZ RESPIRER VOS
ENFANTS DE GRÂCE!</span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal;">
<br /></div>
<div class="MsoListParagraph" style="line-height: normal;">
<span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt;">Comment favoriser la souplesse dans cette
approche?</span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-left: 35.45pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">Par du gros bon sens! </span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-left: 35.45pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">Arrêter de croire que
si vous n’occupez pas l’enfant minute par minute il sombrera dans l’inertie, la
paresse et quoi encore! </span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-left: 35.45pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">L’enfant découvre à
chaque seconde de nouvelle chose il faut juste l’encourager et spontanément au
rythme de ses découvertes améliorer sa connaissance. L’enfant va vous donner
des pistes comme par exemples : on est dans la période du bain il joue
avec ses pied droit et voilà le gauche (bien sur l’enfant n’a pas la notion il
apprend par contre les mots qu’il associent aux objets donc le langage précis
puis on y ajoute tu as de beaux orteils combien tu en as voyons voir… 1 et 2
puis 3 et 4 et 5 wow du en as beaucoup! Bref ici on a plein de prérequis au
langage et à la mathématique… qui peut dire que ce parent n’a pas appris
quelque chose à son enfant?</span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-left: 35.45pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">Quel que soit l’âge de
l’enfant ce type de jeu informel se fait! Un autre exemple c’est l’heure de
manger bien sûr il vous faudra du temps comme en fin de semaine… alors on mets
la table avec lui mais l’adulte ne fait que parler du style tu mets des
fourchettes regarde il faut le mettre à la gauche et vous prenez sa main et
avec lui vous placer la fourchette… Est-ce qu’il sait ce que gauche droite
peut-être pas mais vous mettez les base pour qu’il l’apprenne!</span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-left: 35.45pt;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">Bien sûr que tout cela
demande du temps et de l’énergie de la part de l’adulte mais élever un enfant
c’est de donner du temps à un petit être qui ne veut que grandir</span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal;">
<br /></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="line-height: normal;">
<span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt;">Comment s’assurer de la
sécurité de l’enfant?</span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: normal;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">D’abord très, très tôt
lui apprendre la sécurité à tout point de vue il faut lui expliquer ceci n’est
pas bon parce que… </span></b></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: normal;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">Ne pas avoir peur de le
mettre face à des choses désagréables voir possiblement méchantes… on ne prend
pas de bonbons sauf si c’est papa ou maman qui te les donne… on ne vais pas
avec des personne inconnue…</span></b></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: normal;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">On explique avec des
mots </span></b><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt;">simples pourquoi<span style="color: #4bacc6; mso-themecolor: accent5;">? </span></span></b></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="line-height: normal;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">Plus tôt on le fait
donc dès que l’enfant peut parler et comprendre plus tôt on s’assure de sa
sécurité.</span></b></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpLast" style="line-height: normal;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">Souvent j’ai vu des
gens bien intentionnés dire à l’enfant « on parle pas au inconnus! »
Bon c’est bien mais </span></b><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt;">POURQUOI?<span style="color: #4bacc6; mso-themecolor: accent5;"> </span></span></b></div>
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR-CA; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-themecolor: accent5;">Lorsqu’on
sait les pourquoi la chose se fait sans problème et<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>on</span><span style="color: red; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR-CA; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin;"> </span><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR-CA; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-themecolor: accent5;">apprend à l’enfant les causes et les effets voilà ce
qui lui permet de développé son sens de la réflexion voir de la critique et son
autonomie. </span></b>
<style>
<!--
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<div class="MsoListParagraph" style="line-height: normal;">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #4bacc6; font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; mso-themecolor: accent5;">On lui donne aussi des moyens de se défendre comme
crier, courir, frapper même, etc</span></b></div>
ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-60173000399636805462014-12-10T00:03:00.002-05:002016-07-17T11:35:32.049-04:00LE JEU A-T-IL UNE FONCTION AUTOTÉLIQUE?<style>
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<br />
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "verdana"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">D’abord
la FONCTION AUTOLÉTIQUE est un néologisme récent qui se retrouve dans les
écrits européens surtout. Il vient du marketing et signifie à peu près, que le
jeu a une double dualité : le jeu EST UNE ACTION fait par soi et orienté vers
soi ou vers un collectif<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ET<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>UNE ACTION FINALE ou instrumental.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "verdana"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">En
d’autre terme, le jeu, il est vrai, et se joue parce que le joueur le veut bien
et il se joue en regard d’une finalité qui peut être celui du besoin du joueur
uniquement (jeu de patience aux cartes)<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>ou du besoin qu’a le joueur de partager avec d’autre (jouer au romain ou
à la dame de pique aux cartes)</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "verdana"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Dans
cette FONCTION AUTOLÉTIQUE, on prétend aussi que le joueur a le droit de
changer la finalité de son jeu…voilà!!!!</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt;">Jouer c’est jouer! </span></b></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "verdana"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">C’est
vrai, mais en jouant on découvre des choses c’est pour cela que le jeu et
l’apprentissage ne se dissocient pas facilement pour celui qui n’a pas
réfléchi! C’est le cycle de la poule ou l’œuf!!! </span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "verdana"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Il
faut donner à tous et à chacun (bébé, enfant, ado, adulte et personne âgée) le
droit de jouer à son niveau et à son rythme et c’est ce que j’ai défini comme
le jeu ludique. Ce jeu n’a de maître que le joueur! Tant mieux, si le joueur
apprend quelque chose, tant mieux si le joueur découvre quelque chose!!!!! Mais
la grande question n’est pas là ce n’est ni le temps ni le lieu de vouloir
faire APPRENDRE. C’est l’exploration irrationnelle et cela doit être respectée.
</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<h4 style="line-height: 22.0pt; tab-stops: 35.0pt 70.0pt 106.0pt 141.0pt 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt;">Se
rappeler que le jeu devrais être…</span></h4>
<h4 style="line-height: 17.0pt; tab-stops: 70.0pt 106.0pt 141.0pt 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; font-weight: normal;">Une composante essentielle à l’action du joueur</span></h4>
<h4 style="line-height: 17.0pt; tab-stops: 70.0pt 106.0pt 141.0pt 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; font-weight: normal;">C’est une action intrinsèque</span></h4>
<h4 style="line-height: 17.0pt; tab-stops: 70.0pt 106.0pt 141.0pt 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; font-weight: normal;">C’est toujours un moment privilégié</span></h4>
<h4 style="line-height: 17.0pt; tab-stops: 70.0pt 106.0pt 141.0pt 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; font-weight: normal;">Le jeu permet d’apprivoiser l’imaginaire </span></h4>
<h4 style="line-height: 17.0pt; tab-stops: 141.0pt 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; font-weight: normal;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de
créer l’espace ludique </span></h4>
<h4 style="line-height: 17.0pt; tab-stops: 141.0pt 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; font-weight: normal;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>d’élaborer
sa créativité</span></h4>
<h4 style="line-height: 17.0pt; tab-stops: 70.0pt 106.0pt 141.0pt 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; font-weight: normal;">Le jeu est une action librement choisie</span></h4>
<h4 style="line-height: 17.0pt; tab-stops: 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; font-weight: normal;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>sans
autres obligations que </span></h4>
<h4 style="line-height: 17.0pt; tab-stops: 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; font-weight: normal;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>celles
décidées par le joueur et </span></h4>
<h4 style="line-height: 17.0pt; tab-stops: 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; font-weight: normal;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>sans contraintes extérieures<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></h4>
<h4 style="tab-stops: 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; font-weight: normal;"> </span></h4>
<h4 style="line-height: 33.0pt; tab-stops: 35.0pt 70.0pt 106.0pt 141.0pt 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; position: relative; top: -9.0pt;">Que sa définition se décline ainsi…</span></h4>
<h4 style="line-height: 18.0pt; tab-stops: 35.0pt 70.0pt 106.0pt 141.0pt 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; font-weight: normal; position: relative; top: -5.0pt;">Un acte
total faisant appel à tout l’être</span></h4>
<h4 style="line-height: 18.0pt; tab-stops: 106.0pt 141.0pt 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; font-weight: normal; position: relative; top: -5.0pt;">Une
action libre qui ne peut être commandée</span></h4>
<h4 style="line-height: 18.0pt; tab-stops: 106.0pt 141.0pt 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; font-weight: normal; position: relative; top: -5.0pt;">Une
activité incertaine, dépendante de la fantaisie du joueur</span></h4>
<h4 style="line-height: 18.0pt; tab-stops: 106.0pt 141.0pt 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; font-weight: normal; position: relative; top: -5.0pt;">Une
activité spontanée, sans règles préétablies</span></h4>
<h4 style="line-height: 18.0pt; tab-stops: 106.0pt 141.0pt 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; font-weight: normal; position: relative; top: -5.0pt;">Une
activité qui fait appel à la motivation intrinsèque</span></h4>
<h4 style="line-height: 18.0pt; margin-right: 131.0pt; tab-stops: 270.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; font-weight: normal; position: relative; top: -5.0pt;"> </span></h4>
<h4 style="line-height: 33.0pt; margin-right: 72.85pt; tab-stops: 35.0pt 70.0pt 106.0pt 141.0pt 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; position: relative; top: -9.0pt;">Que les notions de base du jeu sont…</span></h4>
<h4 style="line-height: 18.0pt; tab-stops: 106.0pt 141.0pt 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; font-weight: normal; position: relative; top: -5.0pt;">Permettre
l’apparition de comportements exploratoires</span></h4>
<h4 style="line-height: 18.0pt; tab-stops: 106.0pt 141.0pt 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; font-weight: normal; position: relative; top: -5.0pt;">Dynamiser
par le besoin d’apprendre</span></h4>
<h4 style="line-height: 18.0pt; tab-stops: 106.0pt 141.0pt 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; font-weight: normal; position: relative; top: -5.0pt;">Diriger
par les instincts vitaux</span></h4>
<h4 style="line-height: 18.0pt; tab-stops: 106.0pt 141.0pt 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; font-weight: normal; position: relative; top: -5.0pt;">Répondre
à une progression liée au profil de l’apprentissage</span></h4>
<h4 style="line-height: 18.0pt; tab-stops: 106.0pt 141.0pt 177.0pt 212.0pt 247.0pt 283.0pt 318.0pt 354.0pt 389.0pt 424.0pt 460.0pt;">
<span style="font-family: "verdana"; font-size: 14.0pt; font-weight: normal; position: relative; top: -5.0pt;">Observer
comme un acte, un mouvement observable et mesurable au sein d’une action</span></h4>
ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-47153810687015518682013-12-14T07:22:00.001-05:002013-12-14T07:22:37.254-05:00LE JEU ET SES NUANCES… TRÈS IMPORTANTES
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</style>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin-right: 16.7pt;">
<span style="font-size: small;"><span>Le<b> JEU ÉDUCATIF </b>est
un jeu qui permet<b> <u>UN APPRENTISSAGE</u>. </b></span></span></div>
<span style="font-size: small;">
</span><div class="MsoNormal" style="margin-right: 16.7pt;">
<span style="font-size: small;"><span>On explore pas on ne test
pas le niveau d'apprentissage avec ce jeu <b><u>ON APPREND</u>!</b></span></span></div>
<span style="font-size: small;">
</span><div class="MsoNormal" style="margin-right: 16.7pt;">
<span style="font-size: small;"><span>Peu importe où il se situe
dans une période d'enseignement, il sert à apprendre des choses.</span><span><br />
<br />
<b>Le JEU PÉDAGOGIQUE</b> quant à lui, son
rôle est de <b><u>TESTER LES COMPÉTENCES</u></b>. C'est une sorte
d'examen.<br />
<br />
Je vous donne un exemple avec un jeu bien simple...le <b><u><span style="color: red;">LÉGO!</span></u></b><span style="color: red;"> </span>
Vous connaissez surement ce jeu où l'on doit imbriquer de petites briquettes.
Alors ce simple petit jeu peu servir<b> aux trois niveaux de jeu</b>.<br />
<br />
1. <b>JEU LUDIQUE</b> Pour se faire, en l'absence des élèves, vous mettez un
tas de briquettes au centre de la table et vous ne dites pas un mot. Après un
certain temps, chacun ira chercher des briquettes et agira selon sa propre
perception et certains décideront d'essayer de les imbriquer. Peu importe ce
qu'ils feront ils explorent et usent de leur créativité qui est sollicité par
les briquettes.<br />
<br />
2. <b>JEU ÉDUCATIF</b> Toujours à l'aide de briquettes vous ne dites pas
un mot et vous prenez un tapis (vert habituellement) et vous commencez à faire
un carré de maison. Vous laissez en blanc après avoir fait une rangée complète.
Alors chacun reprendra votre idée mais au bout de quelques rangées les murs ne
se tiendront plus. Vous passez près d'un joueur et vous mettez une briquette en
coin... toujours sans dire un mot pour que l'élève réfléchisse de par lui-même.
Ici ils viennent d'apprendre comment construire une maison et ils le feront
donc ils sont dans un jeu d'apprentissage. Ils auront appris à faire un carré,
des joints aux coins des meurs et probablement un espace pour la porte, mais
rien d'élaboré et est-ce qu'ils y mettront un toit??? C'est à voir! donc un
apprentissage par étapes<br />
<br />
3. <b>JEU PÉDAGOGIQUE</b> Les élèves savent maintenant comment construire
une maison. Dans un cours d'histoire vous parlez de château (peu importe le nom
et le lieu). Vous énoncez ce qu'est u château et les différentes parties de
cette construction. La période suivante vous apportez les briquettes et vous
leur demandez de construire un château comme on l'a défini au cours d'histoire.
Chacun le fera à son goût mais cette fois vous pourrez constater si la notion
de château est acquise en ayant comme base de construction la maison. Donc un
test pour savoir s'ils ont compris la leçon sur les châteaux au point où ils
peuvent le reproduire.</span><span lang="FR"></span></span></div>
<span style="font-size: small;">
</span><div class="MsoNormal" style="margin-right: 16.7pt;">
<span style="font-size: small;"><span>En fait je dis toujours:</span></span></div>
<span style="font-size: small;">
</span><div align="center" class="MsoNormal" style="margin-right: 16.7pt; text-align: center;">
<span style="font-size: small;"><span><br />
<i>"si vous faites <u>un jeu pédagogique</u> essayé plutôt de dire</i></span></span></div>
<span style="font-size: small;">
</span><div align="center" class="MsoNormal" style="margin-right: 16.7pt; text-align: center;">
<span style="font-size: small;"><i><span>voici <b>un test agréable</b>!
C'est ce qui convient le mieux"</span></i></span></div>
<span style="font-size: small;">
</span><span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR-CA; mso-bidi-language: AR-SA; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: "MS 明朝"; mso-fareast-language: FR; mso-fareast-theme-font: minor-fareast;"><span style="font-size: small;"><br />
En fait, <b>le jeu pédagogique </b>c'est <b>le
jeu le plus plate qui puisse exister</b> et malheureusement c'est ce que tous
les profs font pour avoir l'air d'enseigner et c'est ce qui est le moins vrai
de tous les <b>JEUX!</b><br />
</span><br style="mso-special-character: line-break;" />
</span>
ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-52944846964167174962013-12-14T06:44:00.001-05:002013-12-14T07:26:43.343-05:00Quelle est la place du jeu dans les apprentissages numériques à l'école élémentaire?<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><b><span style="color: black;">A-t-il sa place? </span></b></span></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="color: black;">Dans
le jeu cet item je le
qualifierais de prototype parce que le jeu est souvent axé sur la
lecture des
nombres surtout le jeu éducatif et pédagogique. En fait il a une place
mais pas toute la place. Le jeu mathématiques doit venir après
l'apprentissage.</span></span></span></div>
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><b><span style="color: black;">Comment? </span></b></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="color: black;">Bon nombre de jeux utilisent des
dés (début du nombre du moins de 1 à 6)
pour déplacer des pions sur un tapis numérique ou il faut compter ou
bien
connaître le nom des chiffres comme au bingo (puisque celui-ci se plait à
tout
mélanger!) ou encore visualiser et faire correspondre le chiffre avec
l’image
du chiffre comme au domino, etc. De tels jeux utilisent les toute
premières connaissances (apprentissages) du joueur. Il permet donc de
stabiliser sa connaissance voir même de se corriger le cas échéant et
cette fois sans "douleur"!</span></span></span><br />
<br />
<div class="MsoNormal">
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><b><span style="color: black;">Pourquoi utiliser le jeu?</span></b></span></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="color: black;">Le jeu utilisé adéquatement peut raffermir, intégrer et faire généraliser le nombre et ses concepts. On
peut aider à faire apprendre la nomenclature du nombre comme au bingo ou le 25
sera lu 2 et 5 c’est vingt-cinq. Aider à comprendre avant et après le chiffre
avec le jeu du serpent et des échelles tandis que le domino travaillera le
repérage visuel et la valeur globale</span></span></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="color: black;">Mais tout cela doit venir après
une amorce systématique du nombre soit par des comptines, soit par des
apprentissages formelles.</span></span></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="color: black;">L’aide à l’apprentissage viendra
avec le jeu éducatif tandis que le bingo par exemple pourra servir d’examen en
moins menaçant et moins stressant ce qui a pour effet d’augmenter
l’apprentissage initial grâce au plaisir qui maquille en quelque sorte,
l’effort consenti. La performance du
joueur en terme académique est alors immédiatement reconnue socialement ce qui
n’est pas pour nuire aux apprentissages.</span></span></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-45166955573865483672012-11-20T06:05:00.006-05:002012-11-20T06:14:56.243-05:00Didactique ou pédagogique… le jeu ?Didactique ou pédagogique… le jeu ?
Voilà la question qui revient souvent. Ici en Amérique ont ne fait pas ce genre d’association depuis un bon moment car l’un comme l’autre les termes accolés au jeu dans cette question on une définition précise.<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">
DIDACTIQUE </span>C’est l'étude systématique des méthodes et des pratiques de l'enseignement en général, ou de l'enseignement d'une discipline ou d'une matière particulière. La didactique porte donc essentiellement sur les méthodes ou les pratiques d'enseignement et fait l'hypothèse que la spécificité des contenus est déterminante dans l'appropriation des connaissances.
Alors le jeu qui n’est ni une méthode, ni une matière particulière ne peut donc pas être didactiqu<span style="font-weight: bold;">e.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">
PÉDAGOGIQUE </span></span>La pédagogie porte sur l'éducation ou l'action éducative. Elle est une courroie de transmission des savoirs par des méthods adaptées. Le pédagogue qui veut transmette les savoirs devra donc utiliser tous les moyens possibles pour permettre au sujet d’acquérir les dits savoirs. La pédagogie porte surtout son attention sur les relations entre l'enseignant et les élèves, et entre les élèves eux-mêmes dans le but de les aider par divers moyens d’apprentissage.
Dans se sens l’un des moyens à la disposition du pédagogue c’est: le jeu.<span style="font-weight: bold;"><span style="font-weight: bold;"><br /><br /><span style="font-weight: bold;">
LE JEU </span></span></span>C’est un moyen dont dispose le pédagogue pour permettre d’induire une connaissance dans un climat ludique, sans jugement de valeur et surtout en permettant l’exploration de toutes les facettes de l’apprentissage souhaité au rythme du joueur.<span style="font-weight: bold;"><span style="font-weight: bold;"><span style="font-weight: bold;">
<br /><br /><span style="font-weight: bold;">
JEU PÉDAGOGIQUE </span></span></span></span>Nous venons de voir que le jeu ne peut être qu’un acte <span style="font-weight: bold;"><span style="font-weight: bold;"><span style="font-weight: bold;"><span style="font-weight: bold;">PÉDAGOGIQUE. </span></span></span></span>Alors, pourquoi y-a-t-il encore confusion?
Cela nous vient des écrits, qui remontent bien avant les années 1970. Date où plusieurs spécialistes se sont penchés sur le sujet parce qu’on realise que la confusion didactique-pédagogique est très présente. Pensons à G. Brousseau, G. Glaeser, et Y. Chevallard en mathématiques ; J.-F. Halté et J.-P. Bronckart en français ; Goéry Delacôte, J.L. Malgrange et L. Viennot en sciences expérimentales qui ont définit leur disciple.
<br />
<br />
Ce fut donc le début d’une longue recherche épistémoloqique qui mena à définir la didactique par des contenus disciplinaires. Définissant du même coup la pédagogie comme un acte d’enseigner un savoir ou une expérience par des méthodes adaptées à un individu ou un groupe d'individus.
<br />
<br />
Le jeu dans l’enseignement entre donc dans cette définition du pédagogique puisqu’il est une expérience et même pour certain jeu une méthode adaptée aux individus qu’ils soient seul ou en groupe.
ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-9858501766137034112012-01-31T14:16:00.005-05:002012-01-31T14:20:28.443-05:00Le jeu, c’est avant tout se faire plaisirDANS SON BLOGGUE SYLVIE DE SOYE NOUS REND UN HOMMAGE PROFESSIONNELLE ET TOUCHANT!<br /><br />Nicole De Grandmont est une partisane de la pédagogie ludique. Cette canadienne, auteur de plusieurs livres, est une source d’inspiration. Elle fait partie de la grande famille des chercheurs en pédagogie meilleure. Qu’est-ce qu’une activité ludique ? Qu’est-ce qu’elle nous apporte? <br /><br /><br />Au Canada, la recherche sur la pédagogie et les jeux ludo-pédagogiques ont de l’avance. Trois familles se distinguent, le ludique, l’éducatif et le pédagogique. Là-bas, on parle de jeu ludique, même si ceci relève du pléonasme, nous en parlerons en ces termes dans cet article.<br /><br />Selon Nicole De Grandmont, « le jeu ludique est libre et gratuit, essentiel au plaisir. Elle parle d’une étincelle du moment, consumée en chef-d’œuvre instantané, il n’impose pas de règle, sert à structurer, organiser, élaborer son monde extérieur et intérieur, il favorise le développement intellectuel, affectif et psychomoteur. Le jeu crée des liens égaux avec le psychisme, l’émotif-affectif, le sensoriel, le cognitif ». Bref le cerveau est largement sollicité.<br /><br />Le jeu est nécessaire au développement de tout individu<br /><br /> « Un jeu n’a pas besoin d’être esthétique, prédéterminé ou perfectionné ». Cela donne à réfléchir.<br /><br />Autrefois, on jouait avec des bouts de ficelles et de bois. On était capable de créer une cuisine ou un restaurant dans un bac à sable, on s’imaginait Chevalier en courant dans les bois. Contrairement aux idées reçues, un jeu n’est pas obligatoirement beau, ou élaboré. Certains d’ailleurs se questionnent : pourquoi « acheter » des jeux à nos enfants ? Cela ne faisait pas avant, l’industrie du jouet existait mais son offre était limitée. Le poids de la guerre faisait que l’on offrait une orange, et c’était déjà bien. On avait une poupée, ou un jeu de soldats de plomb. Le reste, on l’inventait. Pourquoi acheter une maison de poupées à son enfant alors qu’il peut facilement la créer lui-même ?<br /><br />« Contrairement aux idées reçues, le jeu ludique est riche en terme d’apprentissage, il influence un bon nombre des composantes de la connaissance : La motivation intrinsèque à la connaissance, à l’accomplissement, aux sensations. Et surtout il aide certains apprentissages comme:<br /> - savoir gérer l’imprévu<br /> - contrôler ses émotions<br /> - explorer ses émotions<br /> - développer sa motivation et sa curiosité »<br /><br />Si l’enfant est trop assisté, comment apprendre à gérer l’imprévu ? Si les règles de jeu sont déjà préétablies, comment développer son imagination, et créer ses propres règles ? Interrogeons-nous sur le rapport de nos enfants aux jeux. Quels sont les jeux qu’ils utilisent qui n’ont pas de mode d’emploi ?<br /><br />Nous explorerons les jeux éducatifs et pédagogiques dans les prochaines semaines.<br /><br />(voir les adresses sous... QUI ÊTES-VOUS?)ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-42098726349790852792011-12-29T06:10:00.001-05:002011-12-29T06:12:49.013-05:00Les enfants et les jeux vidéo violents : le cerveauLe mercredi 30 novembre 2011 à la radio de Radio-Canada je participais à une table ronde sur la place des jeux vidéo violents pour des enfants. L’interrogation portait surtout sur l’impact que peuvent avoir ces jeux dans le cursus de l’évolution de l’enfant. Ici nous faisons remarquer qu’il est prudent de préciser au lecteur que nous traiterons que de l’enfant et de l’ado. Pour se faire nous avons diviser notre réflexion en deux volets dont voici le premier volet : le cerveau.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Que se passe-t-il dans son cerveau?</span><br />Les jeux vidéo ne font appel qu’à une partie du cerveau (qui en contient quatre) le lobe frontal principal lieu de structure de la socialisation. Si l’on active uniquement cette partie du cerveau, on constate que peu ou pas d’activité cérébrale sont détecter dans le reste du cerveau provoquant en quelque sorte une akinésie c’est-à-dire une anesthésie partielle et naturel du corps sauf pour l’œil-main-ouïe. <br /><br />Nous allons voir par un bref parcours, ce que le jeu vidéo stimule ou pas et ses impacts sur l’évolution du cerveau de l’enfant et de l’adolescent en pleine croissance. Le lobe frontal fait partie du cerveau qui dans son ensemble atteint sa pleine maturité autour de l'âge 25. C’est ce qui fait la différence entre l’impact des jeux vidéo sur l’adulte dont le cerveau est à maturité et chez les enfants et les ados en pleine évolution.<br /><br />Le <span style="font-style:italic;">LOBE FRONTAL</span> est le siège de plusieurs dimensions de la personnalité. On y retrouve l’impulsivité donc si celle-ci est trop exploitée elle mettra en branle le droit de réagir sans réfléchir combattant du même coup la dimension du jugement. Un point majeur qui devrait interpeller les parents ou tout adulte qui côtoient enfant et ado à qui nous devons apprendre à bien contrôler son impulsivité, à développer son jugement au mieux possible afin de pouvoir gérer la résolution de problème de façon objective. C’est en soi une définition de la moralité définissant ce qu'il faut faire et comment agir vis-à-vis soit ou les autres individus.<br /><br />De plus on y trouve dans cette zone frontale les bases pour acquérir la langue. Avec le jeu vidéo la langue facteur premier du contact social n’a que peut d’importance puisque l’on se comprends avec d’autres symboles ! Alors sans cette base, la socialisation ce voit bien malmené. À quoi bon être social ? S’obliger à des efforts et à la conciliation si on peut faire autrement et que malgré tout, les autres me comprennent ! Chacun sait que le propre de l’enfance et de l’adolescence c’est souvent d’en faire moins ou tout au moins, diminuer à sa plus simple expression ce qui nous est fastidieux !<br /><br />Dans ce même esprit, on constate que la zone frontale est aussi le siège de plusieurs apprentissages difficiles comme le jugement et de la spontanéité. Le jeu vidéo de par sa forme super vive avec peu de temps de réflexion ne permet pas de développer et de peaufiner correctement ceux-ci. De même pour la mémoire qui en fait n’est pas trop nécessaire pour bien jouer. Celle-ci se voit peut solliciter risquant de faire diminuer sérieusement la mémoire à long terme avec les émotivités qui y sont associées.<br /><br />Le point le plus positif dans toute cette dimension de l’activité sur sollicité de la zone frontale, c’est la fonction motrice. En effet la fonction de motricité fine est super travaillé et exploité autant que la motricité des gestes et des mouvements volontaires qui eux aussi sont largement exercé. L’œil, la main et l’ouïe sont les sens mis à profit au détriment bien souvent d’exercices de réflexion.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Des dommages au lobe frontal</span><br />Nous savons maintenant qu’un dommage par un choc, un accident ou un caillot ou toute autre forme d’atteinte du lobe frontal, ont des conséquences importantes et très fâcheuses chez tout l’individu jeune ou vieux. <br /><br />Les dommages aux lobes frontaux peuvent avoir des incidences graves et nous en émettrons que quelques une à savoir que par exemple, la <span style="font-style:italic;">FLEXIBILITÉ</span> et la <span style="font-style:italic;">SPONTANÉITÉ</span> mentales peuvent être lourdement altérées. Bien sur certain argumenteront que cela ne diminue en rien le Q.I. mais la flexibilité et la spontanéité sont parties prenantes d’un Q.I. bien formé et articulé. Un risque trop important, à mon humble avis, pour ne pas les regarder de près en ce qui touche les enfants et les ados.<br /><br />De plus on a constaté que <span style="font-style:italic;">LE PARLER</span> peut, soit augmenter en un discours volubile et peu profond dans sa structure avec souvent des phrases fétiches ou l’inverse c’est-à-dire diminuer considérablement et là sans la parole comment communiquer en société? Ce sont ma foi, de très gros risque.<br /><br />Si on suit l’ensemble des quelques points rapidement expliciter plus haut on en arrive à une sorte de conclusion effrayante quant au degré de socialisation qu’on voudrait pour nos enfants! Celle-ci sera d’autant diminuer que l’enfant et l’ados se complairont dans ces jeux vidéo au point où les autres n’existeront que pour… les embêter! <br /><br />Il est vrai que souvent ce type d’enfant qui développe une dépendance aux jeux vidéo n’à pas de parents, disons « disponibles » sauf pour acheter ces jeux. Les deux parents travaillent, ils entrent fatigués et l’enfant lui, est déjà à la maison car il est parti le matin avec sa clé accrochée à son coup. Que faire dans une maison peu accueillante ? Que faire quant personne n’est là pour se préoccuper de nous ? Enfant et ado font donc meubler le vide et croire que le jeu sera satisfaisant pour le faire ! Voilà un beau leurre que le jeu vidéo leur offre.<br /><br />Et pourtant, des dérives rapides peuvent survenir s’il n’y a pas de contrôle, ni de limites quant au temps passé à jouer. De plus aucun intervenant au près des enfants et des ados ne doit ignorer qu’il peut y avoir des problèmes psychologiques, plusieurs recherche bien documentées (surtout au Japon) en font état chez les enfants à peine d’âge scolaire. Quant à la violence, élément de base pour ne pas dire constituant intrinsèque de bon nombre de jeu vidéo, elle est banalisée ce qui, ajouté aux films à la télé, aux séries télévisées et aux nombreux autres moyens comme le téléphone, le game boy, l’ordi etc., fait que le cumul devient important en terme d’immersion. <br />« Parmi les jeux créés pour les jeunes, trois jeux sur cinq sont trop violents malgré la règlementation qui entoure les cotes affichées sur les produits. »<br />Le Réseau Éducation-Médias (2011)<br /><br />Un jeu vidéo violent passe mais des heures chaque jours dans une immersion presque complète dès que l’enfant ou l’ado est libre, augmente la propension à croire ce que l’on y voit : la violence c’est pas si grave!!!ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-20555482258998698432011-12-29T06:06:00.002-05:002011-12-29T06:10:11.668-05:00Les enfants et les jeux vidéo violents : la pédagogieLe mercredi 30 novembre 2011 à la radio de Radio-Canada je participais à une table ronde sur le sujet de la place des jeux vidéo violets pour des enfants. L’interrogation portait surtout sur l’impact que peuvent avoir ces jeux dans le cursus de l’évolution de l’enfant. Ici nous faisons remarquer qu’il est prudent de faire une distinction entre enfant et ados et adulte ce que nous tenterons d’expliquer. Pour se faire nous avons diviser notre réflexion en deux volets dont voici le deuxième volet : la pédagogie.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Est-il un jeu pédagogique?</span><br />Tout d’abord un bref rappel du jeu pédagogique. Ce jeu est habituellement une action fermée menant à des réponses précis (un peu comme un examen) et fait appel aux connaissances du joueur. Donc, peut y jouer, que celui qui a acquis soit des connaissances théoriques, soit de la pratique, soit des stratégiques. Dans le cas ou le joueur n’aurais pas acquis les connaissances nécessaires le jeu lui semblerait soit ennuyeux, soit sans intérêt.<br /><br />En ce sens les jeux vidéo sont des jeux pédagogiques car pour les réussir il faut que le joueurs possède déjà des stratégies, des contre stratégies, des connaissances de l’environnement pour surtout bien orienter son curseur, une bonne dextérité oculo-manuelle et même l’utilisation (parfois abusive) de l’ouïe.<br /><br />Jusque là le jeu vidéo permet à l’adulte de constater certains acquis chez l’enfant. On peut même y ajouter entre autre le fait qu’il développe une endurance impressionnante à se centrer sur un petit espace <span style="font-style:italic;">« ÉCRAN »</span> avec une absence à toutes sollicitations venu de l’environnement. De plus le joueur démontre une tolérance impressionnante à rester assis et à se concentrer sur sa tâche. À un certain niveau de compétence à contrôler le jeu car le joueur qui a depuis le début fait appel à toutes ses stratégies acceptera à certaines conditions d’ajouter de nouvelles stratégies émises par un tiers une fois qu’il les aura assimilées.<br /><br />Donc jusqu‘a présent le jeu vidéo démontre un certain intérêt pour le pédagogue si celui-ci savait mâter ces jeux vidéo pour en faire un moyen d’apprentissage de diverses matières que l’élève doit à acquérir. Dans son cursus scolaire l’enfant et l’ado ont besoin d’exercices répétitifs pour bien intégrer les apprentissages souhaités et le jeu vidéo le permet.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">MAIS…</span><br />Eh ! Oui il y a des mais… ! Nous porterons notre attention sur deux caractéristiques bien particulières des jeux vidéo violents. L’une des caractéristiques touche la SOCIALISATION et le LANGAGE CODÉ et l’autre la VIOLENCE.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Socialisation et langue codée</span><br />Les adeptes des jeux vidéo se forge une sorte de secte qui a un rituel précis et un code qui ne permet pas de diversion. Socialement on parle et on communique avec un langage codé avec des « amis » invisibles-internautes dont le discours est orienté vers des réponses fermées et précises liées au jeu. Pourquoi ? C’est relativement simple à comprendre ! Comme le jeu demande toujours plus de vitesse d’exécution on a dû simplifier le code de l’écriture d’une part et d’autre part créer un code accessible à tous joueurs de langues différentes. Ce code plus universel de communication ajoute donc une dimension plus « intime » entre les joueurs-internautes d’où le sentiment de convivialité. <br /><br />Ce mode de fonctionnement tel le miroir aux alouettes donne un faux sentiment de considération motivant au point d’éliminer tout autre activité et contact sociaux habituels. Bien différent des exigence que l’on retrouve dans une relation sociale directe, plus exigeante et qui demande plus d’investissement. C’est ce qui a fait dire à un professeur universitaire qu’on venait avec le jeu vidéo de créer la recette pour <span style="font-style:italic;">COMMENT FAIRE DE NOS ENFANTS DES GROS, DES BÊTES ET DES STUPIDES.</span><br /><br /><span style="font-weight:bold;">GROS</span> parce que le désir compulsif de jouer devient si prenant qu’on refuse de s’arrêter pour prendre des repas, préférant grignoter ou mangeant que des aliments faciles à consommer sans égard aux valeurs nutritives. <br /><br /><span style="font-weight:bold;">BÊTE</span> parce que le fait d’utiliser uniquement son lobe frontal avant la pleine maturité de son cerveau (vers la vingtaine) fait en sorte que les connections et les synapses ne se développeront pas en harmonie ce qui influencera sa maturité. La langue risque aussi d’être peu élaborée.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">STUPIDE</span> seul les codes des jeux l’intéressent puisse qu’ils sont l’image du pouvoir. Du même souffle, l’apprentissage qui demande des efforts, sera vue comme une tâche démesurée pouvant mener, surtout l’ado, à quitter l’école. <br /><br />Belle perspective !<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Violence dans les jeux vidéo</span><br />Des recherches québécoises sur l’agressivité ont permis de dégager un lien entre les comportements agressifs et les jeux vidéo violents et que ce comportement perdure plus d’une vingtaine de minutes après la fin du jeu. Elles ont aussi permis de conclure que le fait de jouer à des jeux vidéo violents stimule les pensées, les émotions et les comportements agressifs et détruit petit a petit les comportements adaptés a une vie en société. Tandis que d’autres recherches ont démontré que lorsque l’enfant ou l’ado diminuent la fréquence et le temps qu’ils consacrent aux jeux vidéo, leur niveau d’agressivité diminue également. <br />« … les jeux vidéo peuvent accroître les comportements agressifs à cause des actes violents sont constamment répétées tout au long du jeu vidéo. Cette méthode de répétition a longtemps été considérée comme une méthode d'enseignement efficace en renforçant les modèles d'apprentissage. »<br />Gentile & Anderson (2003)<br /><br />Dans la plupart des cas, les jeux vidéo utilisés sont de la catégorie FPS (First Person Shooter) : le joueur doit tirer plus vite que l'ennemi. Ce type de jeu nécessite d'avoir de nombreux réflex. Pour gagner des points, on n’a pas le choix, il faut constamment diminuer le temps de réaction et on est obligé d’accélérer la réponse. Le cerveau est obligé de confier au système nerveux cette tâche et celui-ci est le seul responsable de faire feu « sans réfléchir ». La partie du cerveau qui ne réfléchit plus, c’est le lobe frontal, exactement là où en principe on prend des décisions morales et cela notre vie durant. Si on ne stimule pas l’ensemble de notre cerveau y compris le lobe frontal avant l’âge de 20 ans, cette zone du cerveau qui fait la part des exigences morales devient alors inactive. <br /> <br />Au Japon, les jeux vidéo de tout genre sont fort appréciés. Depuis les cinq dernière années on a vu un grand nombre de recherche être entrepris pour bien cerner chez l’enfant et l’ado l’impact de ces jeux d’autant que la violence y est presque toujours présente.<br /><br />Un chercheur japonais a fixé des électrodes sur la tête d’enfants, d’adolescents et d’adultes pour vérifier la circulation des ondes électriques dans leur cerveau lorsque ceux-ci jouaient et les découvertes furent disons surprenantes. Il a découvert qu’il n’y a pas d’activité dans le lobe frontal lorsqu’une personne joue à des jeux vidéo FPS, contrairement à celle enregistrée lorsque la personne fait des problèmes de mathématiques ou qu’elle lit à haute voix. <br /><br />Selon le chercheur, il faut s'inquiéter du fait que, dans une société de plus en plus violente, le cerveau des jeunes soit confronté à des jeux vidéo FPS, de plus en plus fréquemment et de plus en plus longtemps. <br /><br /><span style="font-weight:bold;">En conclusion</span><br />Par contre en terme de pédagogie, nous constatons qu’il existe aussi une multitude de style de jeux pouvant être utilisés comme supports pédagogiques et ludiques qui permettent un bon développement un grand éventail d’apprentissages tout en activant la sensibilisation envers les autres. Ainsi, dans un contexte sain et ludique l’enfant et l’ado peuvent s’initier aux nouvelles technologies tout en développant leur personnalité dans un société respectueuse des autres. <br /><br />Mais comment fait-on la différence entre une saine utilisation des jeux vidéo et un comportement compulsif, une dépendance? Voici quelques indices qui pourraient démontrer que l’enfant ou l’ado semble devenir accro aux jeux vidéo :<br />- Il joue tous les jours, souvent pendant plusieurs heures. <br />- Il ne parvient pas à diminuer le temps passé à jouer.<br />- Il est irritable lorsque vous lui interdisez de jouer où qu'il n'a pas accès à son jeu.<br />- Il choisit les jeux vidéo au détriment des activités sociales ou sportives et même de ses études (devoirs négligés, école buissonnière, etc.).<br />- Il lui arrive de manquer des repas (préfère grignoter) pour jouer ou de jouer jusque tard dans la nuit. <br />- Il tente de dissimuler le temps passé à jouer aux jeux vidéo.<br />Jeanne Dompierre, rédactrice Canal Vie<br /><br />En fait, le tout c’est comme le dit l’adage « la modération à bien meilleur goût » encore faut-il que les parents assument leur responsabilité car nous venons de le voir il y a de réels risques à ne pas mesurer et contrôler les jeux vidéo qui démontre de la violence. Le risque est tel qu’on ne peut l’ignorer!ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-11347140894446471082011-07-16T03:12:00.001-04:002011-07-16T03:13:37.926-04:00Le JEU c'est quoi?C'est du plaisir intrinsèque venant de l'apaisement d'une tension. Le joueur joue par plaisir intrinsèque à son rythme et selon ses tensions et non pas parce qu'on le lui commande... peut-on obliger quelqu'un au plaisir? C'est la prétention de ceux qui maquille un test ou un apprentissage précis et pointu en soi disant jeu pédagogique!<br /><br />Commander une séance de jeu (seule l'école peut oser cela!) c'est à la limite aberrant! Alors pour que le jeu puisse avoir sa place à l'école, il faut des aménagements. Certains prof peu ou pas enclin à gérer l'imprévu et plus souvent déstabiliser par l'imprévu invente un faux-jeu. C'est ainsi que nait le jeu pédagogique parfait prototype de l'exercice et/ou du test. Ce jeu pédagogique n'aura comme seul but de satisfaire le prof et de lui donner une justification pertinente (selon lui!) face aux autres collègues voir même à la direction et aussi aux parents, mais... ce jeu manque cruellement de gratuité, de ludique, de place à la créativité et surtout de plaisir intrinsèque. Il est limité dans l’espace souvent on l’associe au jeu de table et le but c’est la résolution de problème précis dans une matière bien précise sans possibilité de créativité ni même de réponses multiples.<br /><br />Il est vrai que c'est plaisant de jouer au Scabble et de démontrer ses connaissances c'est un plaisir narcissique mais, jouer... c'est un plaisir éphémère qui semble toujours fait POUR RIEN! Et pourtant c'est là que le sujet apprend le plus... sauf que... on ne peut pas toujours mesurer ses apprentissages comme le fait un test de maths où l'élève écrit noir sur blanc sa réponse.<br /><br />C'est cela qui fait que le jeu est mal appliqué à l'école car on a peur comme enseignant de passer pour une personne dilatante qui fout rien et qui n'apprend rien à ses élèves. Mais le prof qui comprend bien la pédagogie du jeu, c'est le prof qui travail super fort avant que ses élèves n'arrivent dans son local pour préparer des situations de jeu selon les objectifs précis qu'il doit faire acquérir à ses élèves. <br /><br />Comme le jeu fait faire d'énormes découvertes aux élèves il y a fort à parier qu'il va permettre à ces élèves de devancer pas mal plus vite le programme d'enseignement encore faut-il que le prof connaisse bien son programme et chacun de ses volets sur le bout de ses doigts et que l'imprévu ne lui fasse pas peur.<br /><br />MAINTENANT, EST-CE QUE LA PÉDAGOGIE DU JEU <br />EST LA PANACÉE À TOUTES FORMES D'APPRENTISSAGE?<br /><br />La réponse st très simple NON! Pas plus que n'importe laquelle des pédagogies connues. Chaque pédagogie doit être utilisé avec parcimonie et selon le besoin des sujets et selon la philosophie qu'elle génère.<br /><br />Bon voilà ce que l'on peut dire sur l'utilisation d'activités dilatantes en classe. Pour répondre précisément à la question:<br /><br />"Est-ce que vous considérez que le jeu pédagogique sert seulement à évaluer ?"<br /><br />Eh! Oui! le fameux jeu pédagogique sert UNIQUEMENT à évaluer de façon VISIBLE donc observable, quantifiable et mesurable une action et/ou comportement cognitif, comme le fait tout espèce de test/examen oral ou écrit.ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-80288152121149227232011-07-16T03:05:00.002-04:002011-07-16T03:07:19.720-04:00GRANDES RÉFLECTIONS<span style="font-weight:bold;">À quels moments l'utiliser?</span><br />Le jeu pédagogique est un jeu très hermétique il ne possède que des consignes fermées. C’est-à-dire qu’il ne répond que par la réelle compétence du joueur et donc mettra en évidence sa performance face à telle ou telle connaissance. <br /><br />C’est en fait une sorte d’examen de ses connaissances. Le joueur pour s’adonner à un jeu pédagogique aura en fait passé par les étapes du jeu ludique qui va à la découverte de la connaissance puis, il franchira les étapes relié au jeu éducatif qui mettra des règles à son exploration ludique pour enfin, pouvoir démontrer socialement ses compétences toujours en regard d’une connaissance qu’il veux acquérir.<br /><br />En gros c’est ce que fait le jeu pédagogique. Le pédagogue doit donc le voir et le considérer comme un examen ou un pré-examen peu ou pas menaçant qui annonce les compétences du joueur ou ces incompétences.<br /><br />Pour qu’il soit efficace il faut donc qu’il soit utilisé après un apprentissage précis et théorique. Par la suite le jeu pédagogique va démontrer ce qui est acquis ou pas et même, à cause de l’influence des pairs-joueurs, augmenter ses connaissances.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Est-il applicable à tous les domaines disciplinaires?</span><br />Je ne vois pas de limites au jeu pédagogique. La limite étant plus du côté du pédagogue qui doit fabriquer le jeu. Car des jeux « usinés » il y en a mais peut être pas pour toutes les disciplines.<br /><br />Si je parle par exemple du vocabulaire et de l’enrichissement des mots je pense tout de suite au SCRABBLE. Si je veux un jeu sur achat-vente, négociation, etc c’est le MONOPOLY. Les stratégies de la construction qui demande de solide base en maths je prendrais le MÉCANO. Des connaissances générales seront nécessaires avec le DOCT RAT et ainsi de suite. <br /><br />Mais si je veux connaître comment l’élève peut traduire l’ancien latin ou l’ancien grec en français d’aujourd’hui, je crois bien que le pédagogue devra adapter un jeu comme le SCRABBLE. Il y a beaucoup de jeux de cartes questions-réponses et des LOTOS qui font aussi ce travail mais encore faut-il qu’il réponde à la discipline sinon le pédagogue devra les adapter. <br /><br /><span style="font-weight:bold;">Impact sur les enfants ?</span><br />L’impact se situe à trois niveaux :<br /><br />NIVEAU DE L’ÉLÈVE NORMAL <br />Ici le jeu pédagogique est un autre moyen pédagogique pour concentrer et raffermir les connaissances acquises. C’est carrément un examen d’un autre genre. Pour le pédagogue c’est un moment privilégié où il peut observer calmement et efficacement le degré de contrôle des acquis souhaités.<br /><br />NIVEAU DE L’ÉLÈVE NORMAL MOMENTANÉMENT EN DIFFICULTÉ.<br />Il arrive parfois qu’un élève éprouve des difficultés momentanées face à telle ou telle discipline. Ce qui mets l’élève dans un situation de sous-apprentissage comme si rien ne voulait entré dans sa tête, une sorte de blocage très circonscrit. C’est alors que le jeu peut facilement dénoué cette tension car le jeu sous-tend un acte magique et si en plus le contexte où il s’exécute est un contexte SANS JUGEMENT DE VALEUR l’élève pourra probablement avec la réaction des autres joueurs faire ce que j’appelle UNE RESTRUCTURATION DE SES CONNAISSANCES. Si on peut lui permettre cela alors le blocage s’élimine et « le joueur semble comprendre mieux »! En fait il vient d’intégrer la connaissance souhaitée.<br /><br />NIVEAU DES ÉLÈVES EN DIFFICULTÉ D’APPRENTISSAGE <br />C’est une médecine très intéressante car elle enlève la lourdeur de la compétence de sur le joueur et celui-ci va s’y adonner sans réaliser qu’il passe un examen. Très souvent pour les élèves en difficulté la peur de l’examen les congèlent littéralement, leur tête semble se vidée de tout contenu pour faire place à un sentiment de nuage ou d’ouate (coton) et leurs oreilles se mettent à "siler". C’est la panique et comme les échecs sont très nombreux dans leur parcours scolaire c’est comme une norme qu’on ne peu plus contrer.<br /><br />Par contre si je joue c’est pas sorcier! Je ne crains pas de jouer et je risque même d’être bon. Quant au pédagogue il peut apporter plein de correctif dans ses cours qui eux favoriseront l’apprentissage souhaité et qu’on ira à nouveau contrôler avec le jeu. Par la suite lorsque le sujet démontre un bon potentiel de connaissance de la discipline il suffira de faire un examen en lui démontrant que c’est la même chose que le jeu. Le tour sera jouer et l’élève sera mis sur les rails du progrès. Ici vous comprendrez que cela demande DU TEMPS…!ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-17235503234438525272011-01-05T17:11:00.001-05:002011-01-05T17:12:22.241-05:00Votre avis nous intéresse!MultiXcolor à besoin de votre avis!<br /><br />Je vous invite à visiter le site internet et à participer au sondage de table de multiplication sur le site suivant :<br /><br />http://multixcolor.com/index.html<br /><br />Merciludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-31902457018173168122010-06-04T04:50:00.003-04:002010-06-04T05:03:45.977-04:00Je suis un ado et je m’afficheSi nous acceptons que le jeu aide l'enfant à apprendre et qu’il leur permet de faire des découvertes sur eux-mêmes et sur l’univers qui l’entoure sans oublier qu’il l’autorise, sans jugement de valeur perceptible, à se découvrir en reconstruisant le monde (De Grandmont, 1989) il n’est pas de différence majeure pour la période d’adolescence. Seuls le vocabulaire et le médium seront modifiés. Avec l’enfant on peut solliciter son action via un toutou… mais avec l’ado il faut penser via le gang!<br /><br />Car même au niveau de l’ado si on manœuvre bien, jouer n’est pas un acte immoral ou indiscipliné, c’est bien au contraire savoir partager avec les autres d’une façon qu’il puisse éliminer les faux-semblants, les faux paraitres, le faux social. En d’autres termes, le préparer pour grandir vers l’état adulte et se détacher de la dépendance du clan-gang qui gère momentanément sa vie. Si ce clan-gang est de constituante positive les intervenants autour de lui ne diront mot, mais… le cas contraire la société environnante les aura à l’œil. Le jeu devrait donc être présent en terme de récupération de ses ados fragiles.<br /> <br /><br />L’ado a besoin de redécouvrir le jeu comme d’un moment privilégié favorisant la récurrence de certaines tensions. Prendre du temps pour soi et accepter que lorsque l’enfance est finie, “on ne devient joueur que dans les mains d’un autre ” (Deru, 2005). Accepter et surtout prendre le temps d’exploser dans une sorte de folie joyeuse et anodine qui nous autorise à rire... pour rien!<br /><br />Le jeu n’est pas un travail, c’est sa définition même, le jeu devrait être un état, un moment privilégié, un désir de bien-être, une action spontanée, bref c’est tout sauf une structure définie et immuable. Voilà ce que doit entendre et surtout comprendre l’ado en regard du jeu qu’il juge souvent le propre de l’enfant. À l’image de la société qui, elle, voit le jeu de cette manière. Il n’est pas surprenant que l’ado veuille s’en éloigner. Et pourtant, cet ado a besoin de redécouvrir le jeu comme d’un moment privilégié favorisant la récurrence de certaines tensions. Pourquoi pas le jeu en gang, mais le vrai jeu pas celui d’imiter les films d’horreur! Jeu social, jeu de table, jeu de proximité, jeu de contact voir même jeu sur ordinateur très branché, mais, et surtout pas seul, toujours en collectif puisque c’est là le propre de l’adolescence.<br /><br />Qu’une activité, un lieu, une situation soit plaisante, en aucun temps elle n’est autre chose que la démonstration de ces plaisirs multiples qui fort heureusement alimentent sa vie. Le risque de ce langage sur le plaisir lié à des situations est que l’ado perturbé ne le voit pas dans le bon axe et le dénature lentement, mais avec doigté, le plaisir intrinsèque devient le plaisir généré et recherché par le clan-gang. Bien sûr que le clan-gang voudra se l’approprier voir même le transformer ce plaisir intrinsèque en un plaisir dont le seul but à atteindre, la seule finalité est uniquement de compétioner contre sa société immédiate. Car l’ado depuis sa venu dans le “monde-ado ” apprend à faire fi du jeu enfantin ou perçu comme tel et de son plaisir intrinsèque pour se gaver (c’est bien connu la nature à horreur du vide), d’un substitut c’est-à-dire afficher le plaisir performant rechercher et reconnu par le regard du clan-gang d’où le risque de perturbations et de déviances sociales.<br /><br />Certains trouveront le jeu trop sérieux, trop cognitif, d'autres trop frivoles par cette espèce de regain d'optimisme et de joie lorsqu’on ose parler de plaisir, mais sans cela, le plaisir n’est autre chose qu’un état compétitif plaisant si dans le regard des membres du clan-gang il reçoit l’approbation, nous en convenons, mais un état bien pâle en regard du vrai plaisir celui sans but, sans structure. Ce qui, nous le voyons, fera la différence entre jouer ludiquement où jouer à contrecarrer les règles de sa société. <br /><br />De par la nature même de cette période de vie, l’adolescence veut tout structurer, veut tout refaire le monde, se croyant le maître absolu de l’univers! Nous devons donc en tenir compte dans le choix des activités ludiques qu’on propose. Il va sans dire que des activités de groupe vont assurément le mieux répondre à ses besoins momentanés de cette période d’adolescence. Des jeux de compétition même si celle-ci entre en désaccord quelque peu avec le plaisir intrinsèque sachant que ce n’est qu’un court instant dans la vie du joueur. Des jeux de forces tantôt physiques pour canaliser le déséquilibre hormonal et des jeux de force intellectuelle pour essayer d’éveiller le goût du dépassement.<br /><br />Seul le jeu a cette versatilité de répondre aux enfants qui ont un besoin marqué d’apprendre et de découvrir et d’intéresser l’ado pour peut qu’on ait les bons mots et les bons moyens.<br /><span style="font-weight:bold;"><br />MAIS QUI EST DONC CET ADO? </span><br /><br />Si on avait à définir en quelques mots qui est cet ado, je dirais que la phrase suivante répond bien à la question… JE DOIS PROUVER QUI JE SUIS... UN ADO!<br /><br />*** C'est donc une période où l’on met des distances avec l’adulte supérieur donc aussi l’instructeur-joueur, le professeur-tuteur, etc.<br /><br />*** Il a donc normalement besoin de faire disparaître le tandem père/mère pour le remplacer par celui de clan/amis… clan/gang<br /><br />*** C'est la fratrie qui restera toutefois plus présente et plus longtemps dans l’entourage de l’ado-joueur parce que souvent l’âge n’est plus un problème lorsqu’on joue selon les normes.<br /><br />*** Le désir de l'ado c'est qu'il veut des parents-occasionnels s'il ne trouve pas de joueur de notre âge!ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-51124461023205116232010-06-04T04:42:00.003-04:002010-06-04T05:04:19.597-04:00DOIT-ON ACCOMPAGNER LE JEU...?Doit-on accompagner le jeu (notamment avec les enfants)? Si oui doit-on avoir des compétences particulières?<br /><br />Je suis de celle qui ne joue pas avec les enfants!<br />Surprenant? <span style="font-weight:bold;">NON!</span><br /><br />Je prépare tout, tout, tout, ce qui peut leur permettre de jouer et plus encore, mais… c’est a eux que revient le droit de jouer. C’est à eux que revient le droit de ne pas jouer. C’est à eux que revient le droit d’établir des consignes. C’est à eux que revient le privilège de modifier les consignes. Sinon c’est pas un jeu c’est un exercice comme celui qu’on fait en gymnastique ou en psychomotricité. <br /><br />Le jeu est un acte gratuit décidé par le joueur et géré par le joueur sans intervention (dans la mesure du possible) de l’extérieure.<br /><br />C’est jamais gratuit lorsque l’adulte joue avec les enfants il veut toujours que celui-ci fasse ceci ou cela ou apprenne ceci et cela. <br /><br />Je dis sachez ce que vous voulez faire apprendre aux enfants et mettez à leur disposition le nécessaire pour qu’eux seuls le découvrent et s’intéressent à les apprendre.<br /><br />Nous adulte nous voulons toujours le maximum pour l’enfant et comme si c’était pas suffisant on veut cela pour avant-hier! L’enfant lui avance doucement continuellement, mais doucement par rapport à l’adulte et pire en regard du pédagogue. Il avance lentement, car en chemin il découvre, il observe, il retourne sur ses pas et c’est là qu’il affermit ses connaissances. <br /><br />L’adulte ne peut savoir cela, car en tant qu’adulte il a réalisé depuis fort longtemps cette étape et il a même oublié comment il l’a fait et pire encore il est investi par la société pour éduquer ses petits et la pression est forte. Donc le danger c’est qu’il pousse sur l’enfant pour le faire avancé plus vite et ainsi il peut brûler des étapes importantes pour celui-ci ou celui-là...<br /><br />Préparer l’environnement cela demande beaucoup de temps et d’énergie puis une fois l’environnement sollicitant, l’adulte doit uniquement gérer les demandes d’aide (pas suggérer, mais gérer) voir à la discipline pour que tout se déroule correctement sans heurt et surtout OBSERVER chacun pour savoir comment réorganiser l’environnement par la suite. Ces OBSERVATIONS lui permettront de pouvoir introduire de nouveaux objets non seulement sollicitant, mais aussi provocateur de recherches chez l’enfant. Mais aussi je dirais chez l'ados souvent si versatile et chez les adultes peut enclin au jeu.ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-27458399813600717372010-01-03T07:38:00.002-05:002010-01-03T07:45:43.698-05:00Le jeu comme prétexte pédagogique<span style="font-style:italic;">Face au jeu, nous trouvons quatre profils d’enseignants :<br /></span><br />1. Celui qui croit dur comme fer que l’école est et doit être trop sérieuse pour que l’on puisse y perdre son temps en de vaines distractions.<br /><br />2. On trouve aussi le pédagogue pour qui le jeu est un no-oui, à la condition qu’il puisse retrouver des compétences scolaires à évaluer.<br /><br />3. Puis vous verrez l’aventurier, celui qui ne cherche que la nouveauté et qui semble toujours prêt à toutes expériences, le jeu-jouet ne lui fait pas peur.<br /><br />4. Enfin, vous avez le pédagogue analytique qui lui cherche avant tout à répondre au maximum aux divers besoins des élèves. Alors, celui-là n’utilisera pas le jeu pour le jeu, mais plutôt il appliquera la pédagogie du jeu avec ses règles, ses analyses et ses exigences<br /><br /><br /><span style="font-style:italic;">À quoi doit servir le jeu en classe </span><br /><br />Le jeu n’est pas une fin en soi, mais un moyen qui devrait permettre une meilleure approche des savoirs et savoir-faire par le biais d’une plus grande émulation. Le fait que le jeu peu maquiller en quelque sorte l’effort ou la difficulté en regard d’apprentissage précis permet souvent d’aborder cet apprentissage sans tension.<br /><br />Lorsque l’élève joue, il devient acteur, acteur de sa propre formation. Il se sent capable de DÉ-CONSTRUIRE le monde pour le RE-CONSTRUIRE à sa dimension. Il le fait dans un rythme qui lui est propre et qui lui permet d’apprivoiser la connaissance et de la maîtriser. Il peut même dans un cas ou il ne sent pas compétent faire des retours ou même arrêter de jouer pour chercher à améliorer une compétence.<br /><br />Fait assez surprenant, nos élèves sont souvent véritablement performants. Pour le constater, il faut les placer dans des situations réelles d’apprentissages. Le jeu bien utilisé est un moyen miniaturisé de le faire.<br /><br />L’esprit du jeu est qu’il ne porte pas à conséquence. On le faire, le défaire, le refaire autrement et même le modifier il restera un jeu. Il reste frivole, futile donc peu menaçant ce qui en fait un objet d’apprentissage important puisque le sentiment d’échec de fait pas parti du jeu. On peut donc essayer des choses que l’on ne tenterait pas dans la vie réelle.<br /><br />Le jeu nous fait sortir de notre réalité quotidienne. D’où sont importance pour les élèves en difficultés qui en principe sont ceux qui cumul le plus d’échecs. Avec le jeu je peux non seulement leur apprendre des notions et des concepts qui verbalisés paraissent trop difficile, mais aussi créer le sentiment de pouvoir donc annuler celui de l’échec. Le jeu permet donc d’aller à l’école avec plaisir et d’être bien dans sa peau.<br /><br />Le jeu est une activité dans laquelle on prend des décisions. Tout jeu est lié à une série de décisions qui mène soit au but défini par le créateur ou au but décidé par le joueur. La première étant de jouer ou de ne pas jouer. D’où la difficulté d’imposer un jeu à toute la classe. Le jeu devrait rester un acte volontaire dans la mesure du possible parce que le jeu valorise la prise de décisions dans un environnement incertain.<br /><br />Plus les enfants vont jouer, moins ils seront agressifs et plus ils seront en position de coopérer parce que les enfants vont négocier les règles et accepter les règles du jeu. Si c’est à eux que revient l’organisation d’un jeu, il peut développer la prise de parole même chez les élèves qu’on dit timides.<br /><br /><br /><span style="font-style:italic;">Le jeu et les situations problèmes</span> :<br /><br />Lorsque la pédagogie du jeu est bien utilisée, l’élève est obligé de faire des choix, dans un contexte incertain. Il est par ce fait mis en permanence en situation de résolution de problème. Ce qui aura un impact sur le développement de sa créativité.<br /><br />Le jeu permet de fabriquer une stratégie personnelle tout en étant à l’aise de ne pas utiliser une solution toute faite.Chercher, bricoler une solution nouvelle, originale, personnelle comme le font les chercheurs, chercher parmi toutes les solutions qu’elles soient naïves, reconnues, expertes ou déjà éprouvées ou non. Le vrai plaisir de la recherche.<br /><br />Anticiper et valider ses perceptions est un autre un aspect essentiel dans les situations de jeu. Favoriser l’appropriation de la situation et du problème est une autre forme de réussite. Le pédagogue verra aussi à inciter à faire faire des expériences mentales. Ce qui développera l’imagerie mentale et la projection.<br /><br />Le jeu pour qu’il se déroule adéquatement oblige à élaborer de procédures. Souvent au début ces procédures seront ignorées par le joueur. Petit à petit les procédures se présenteront au joueur lorsqu’il voudra validation ses réponses ou créer de nouvelle procédure.<br /><br /><br /><span style="font-style:italic;">En conclusion</span><br /><br />Le pédagogue devra accepter de ne pas tout maîtriser. Cela peut placer le pédagogue dans une situation inconfortable par rapport aux instructions officielles qui vont davantage dans le sens d’une maîtrise absolue de la classe et des apprentissages par le biais de certaines pédagogies directes et précises. Par contre, le pédagogue qui utilise la pédagogie du jeu au même titre que les autres forment de pédagogie (active, de la maîtrise, de l’entraide, de l’indirect, de contrat, de projet, etc.) procède par détour, par de l’indirect c’est-à-dire que l’apprenant n’est pas ou peu conscient du but visé. Ainsi tout au long de son « jeu » aura-t-il droit à toutes les découvertes que le pédagogue n’aura peut-être pas perçu. Ce qui pour l’apprenant lui donnera un large éventail de connaissances<br /><br />La pédagogie du jeu comme tout autre forme de pédagogie à ses forces et ses limites. Elle convient à certains et peut déplaire à d’autres. Elle peut aider à mieux saisir certaines notions, certains concepts comme d’autres pédagogies peuvent le faire, mais celle-ci a l’avantage de suivre le rythme de l’élève.ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-72414955638651898672009-05-13T05:13:00.002-04:002009-08-17T13:54:48.711-04:00POUR ENFANT ET ADULTE SEULEMENTSans jamais l’avoir écrit explicitement dans Pédagogie du jeu (première édition 1989) bon nombre de lecteurs ont rapidement interprété mon premier écrit sur la pédagogie du jeu comme devant de facto s’adresser aux personnels travaillant uniquement avec les enfants.<br /><br />À cette époque, notre discours, favorisait probablement cette interprétation pour le moins restrictive. Est-ce dû à la nouveauté du discours ou au manque de précision du sujet? On peut croire que les deux en furent la cause.<br /><br />Notre vision de l’acte pédagogique, notre perception des choses, notre philosophie de vie embrassent beaucoup plus grand. L’enfant oui d'abord, mais pas seulement lui, pas uniquement lui!<br /><br />Il fallait rétablir les faits et pour se faire retourner à nos sources de réflexions. D’abord Huizinga dans sa réédition de 1976, affirme que le jeu est une action libre qui ne peut être commandée. Il ira jusqu’à prétendre que le jeu serait une activité plus ancienne que la culture.<br /><br />Cailliois (1958) soutient que le jeu est un phénomène total étroitement lié à la globalité de l’être en action. Cailliois va jusqu’à prétendre que cette occupation qu’est le jeu est isolée du reste de l’existence et qu’elle s’accomplit en général dans des limites précises de temps et de lieu.<br /><br />Puis Aveline (1961) nous amène sur des dimensions référentielles très précises en regard du jeu. Sans nier les constats d’Huizinga et de Cailliois, il ira jusqu’à énoncer que l’homme jouait avant même le péché originel. Le jeu dit-il, est un acte structuré logique et rigoureux. C’est par le jeu que l’homme peut entrer dans un monde bien fait qui l’amène jusqu’aux frontières de l’irréelle.<br /><br />Ces grands auteurs se sont penchés sur le rôle du jeu dans la civilisation et ils l’ont fait en regardant l’homme. Ils alimentent depuis toutes nos réflexions, notre philosophie et notre vision du jeu dans l’acte pédagogique. Ils savent nous rappeler et nous confirmer que l’homme de tous âges... joue!<br /><br />Si nos premières réflexions sur le jeu et sur sa dynamique pédagogique semblaient se limiter aux enfants, ce n’était que par une sorte de naïveté de notre discours. Un discours non seulement naïf auquel il faut ajouter un brin de faiblesse argumentatif et d’expérience concrète avec des adultes-joueurs. C’est ce qui fit limite à notre réflexion et à l’exercice de jouer plutôt que d’en faire une philosophie d’apprentissage compatible pour tous.<br /><br /><br />Le temps, qui arrange bien les choses, à fait son travail, de réflexion que nous proposions dans Pédagogie du jeu, nous en somme à en définir une philosophie qui sait desservir plusieurs maîtres: les enfants, les ados, les adultes et les sages. <br /><br />Nouvelle tendance qui respect mieux le propos de ceux qui nous ont précédés et montrés la voie et la vraie nature du jeu. Ceux-là mêmes qui ont étudié l’homme adulte et ses péripéties.<br /><br />À travers les époques et l’histoire de l’homme tout comme l’ont fait Huizinga, Cailliois et Aveline, nous regardons ce qui a fasciné l’homme au point où il fera d’un besoin impératif à la survie ou d’une ordonnance sociale un acte purement ludique... un simple jeu!ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-31651698984393183762008-10-04T16:53:00.001-04:002008-10-04T16:55:50.361-04:00Doit-on avoir qu'une théorie! Une méthode! Une thérapie!Quel est l’axe que nous devrions avoir en psychologie de l’éducation en regard du jeu? Uniquement celui de Piaget? Utiliser uniquement votre approche?<br /><br />Que ce soit en psychologie ou en pédagogie je pense qu’on doit éviter d’avoir qu’un seul maître à penser. Je m’explique!<br /><br />À moins de faire de la recherche pure, je crois qu’en terme d’intervenant (pédagogue, psychologue, thérapeute, etc.) on devrait voir plusieurs maîtres à penser.<br /><br />Lorsqu’on est INTERVENANT, le mot le dit, on est sur la « ligne de feu » celle de l’action! Nous devons intervenir avec une panoplie de personnalité composée d'autant de caractères et de besoins. <br /><br />À mon sens une seule approche ne suffit pas à répondre aux multiples besoins des sujets devant nous. Si ce que je dis n’était pas dans le vrai alors vous auriez qu’une seule méthode pédagogique, qu’une seule approche psychologique, qu’un seul traitement en thérapie! Or ce n’est pas le cas. La raison est évidente c’est qu’une méthode, une approche ou un traitement typique ne s’applique pas avec les mêmes résultats à tous et chacun. <br /><br />À titre d’exemple : vous avez des sujets qui aiment voir et manipuler des choses pour comprendre, tandis que d’autres préfèrent visualiser la même situation. Vous l’avez probablement tous un jour, réalisé même dans la structure cognitive et intellectuelle d’une seule et même personne on peut retrouver l’exemple cité.<br /><br />Donc, il faut à tout intervenant connaître (tout au moins sommairement) plusieurs méthode et technique pour bien répondre aux demandes.<br /><br />Le jeu ne fait pas exception! Il y a diverses approches aussi concernant le jeu… c’est pour cela que j’ai écrit PÉDAGOGIE DU JEU pour essayer de mettre dans des cases les auteurs ayant les mêmes approches souvent expliquées par des mots différents et c’est ainsi que naquit la confusion entre les mots JEU ÉDUCATIF et ce que bon nombre appel encore JEU PÉDAGOGIQUE. Et nous ne parlons que très peu de thérapie dans ma façon d’utiliser le jeu.<br /><br />Donc nous avons eu plusieurs auteurs qui ont favorisé l’approche ludique, dont les tout premiers, à le faire, vers la fin du Moyen Âge, qui sont, les Jésuites et les Oratoriens.<br /><br />Par la suite il y a eu des tenants du jeu dans tous les siècles. Au début du XXe siècle, ce fut. Une période très intense et nous avons une grande quantité de spécialistes qui ont témoigné du bienfait du jeu chez l’enfant normal et différent. Puis une grande période de guerre. Cela nous a fait remarquer plus intensivement que les enfants étaient de tristes victimes et en très grand nombre. Pourquoi? Parce qu’avant les guerres se faisaient dans un milieu restreint avec des armes de courtes portées, mais au XXe siècle ce fut tout autre. Il a fallu se pencher sur la récupération d’une quantité incroyable d’enfants blessés et meurtris.<br /><br />Du même souffle nous avons eu besoin de comprendre d’où naquit les bases de la psychologie moderne. Inutile de vous dire que Piaget en fut la figure de proue. Mais Piaget a très peu parlé du jeu!<br /><br />Par contre ses recherches tellement micrograduées sur le développement de l’individu, à permis à plusieurs de ses adeptes d’appliquer ses découvertes à une sorte de jeu AXÉ uniquement sur le développement des stades. <br /><br />L’apport que j’ai apporté au niveau du jeu fut de rhéabilité l’acte ludique! C'est-à-dire de dire et d’écrire que nous avons le droit de jouer pour le plaisir et la gratuité du jeu. <br /><br />Ce que les psychologues, les pédagogues, les orthopédagogues et les thérapeutes (eux unifient les deux sciences, la leur et celle du ludique) voient dans l’utilisation du jeu c’est un moyen d’apprendre ou un matériel facile pour apprendre. Leur tendance est donc d’orienter tout vers soit des apprentissages spécifiques, soit la connaissance de soi ou de sa société, soit la connaissance d’une matière spécifique.<br /><br />Or dans cet axe le jeu n’est plus un jeu, mais un exercice!<br /><br />Ce que je dis c’est préparons l’environnent et laissons l’individu (jeune, ado, adulte et même personne âgée et je dirais tout individu carencé comme déficience, autisme, etc.) nous dire et nous monter ce qu’il sait. Une fois qu’on observe bien la chose, il suffit de modifier l’environnement pour que l’individu aille expérimenter et découvrir ce qu’il ne connaît pas.<br /><br />Dans un tel contexte, l’individu ne se sent ni jugé, ni obligé et quand on met les individus dans un contexte de non-performance il devient surperformant!<br /><br />Mon expérience avec les individus cités plus haut me prouve qu’on peut faire jouer tout le monde. Il faut donner à chacun l’impression que son jeu ne lui demande pas une performance spécifique qu’on pourra juger.<br /><br />Les enfants différents et les personnes âgées sont ceux qui très souvent refusent de jouer, préférant se bercer ou regarder la télé dans un état presque cataleptique et ces mêmes personnes, acceptent de joue si cela semble facile. Si on arrive à faire rire deux ou trois d’entre elles, la partie est gagnée!<br /><br />Pourquoi? Parce que le plaisir, le rire, et l’absence de jugement de valeur les y invitent.ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-49750100031353252142008-08-31T00:38:00.002-04:002008-08-31T00:43:20.071-04:00PÉDAGOGIE LUDIQUE? POUR QUI?<span style="font-style:italic;">«Pourquoi la pédagogie est-elle si peu l’oeuvre des pédagogues »<br />Piaget dans Psychologie et pédagogie,</span><br /><br />Dans son essence même, la notion de pédagogie est une notion axée sur la structure, dans un sens formel et précis, tout en permettant un enrichissement inconditionnel de connaissances nouvelles et de savoir être (De Grandmont,1995).<br /><br />On peut dire que c’est l’art de transmettre un savoir et des connaissances nouvelles. Ainsi, tout savoir incomplet ou nouveau peu, à l’aide d’un acte pédagogique adéquat s’intègre aux connaissances et aux compétences de l’apprenant. <br /><br />Le résultat de cet acte pédagogique vise essentiellement la transmission d’un savoir par le biais de l’enseignement de telle sorte que l’apprenant puisse l’intégrer, le généraliser et l’induire dans son registre de connaissances<br /><br />Pour se faire, il y a donc deux acteurs importants et l’un comme l’autre démontre des limites précises. <br />v Le pédagogue (toute personne dans quelque milieu que se soit qui possède une propension à enseigner) avec sa personnalité, ses compétences et son bagage d’expériences. <br /><br />v Puis l’apprenant (élèves, étudiants ou tous individus en processus d’apprendre).avec sa personnalité peu d’expériences et quelques compétences.<br /><br />C’est ainsi que pour favoriser l’apprenant, les chercheurs proposeront diverses pédagogies comme celles qui suivent à titre d’exemple seulement : <br />o les pédagogies constructivistes et socioconstructivistes, <br />o la pédagogie par projet, <br />o la pédagogie magistrale, <br />o la pédagogie différenciée, <br />o la pédagogie de la maîtrise (Master Learning), <br />o l’enseignement stratégique, <br />o la pédagogie de l’indirect, <br />o la pédagogie du jeu, etc.<br /><br />Donc pour faciliter les apprentissages de l’apprenant, le pédagogue jouit d’une panoplie de pédagogies. Ceci étant dit, serait-ce à dire que le pédagogue doit être excessivement polyvalent? Une sorte de pédagogue universel!<br /><br />Est-ce lucide? Est-ce logique? Est-ce humainement faisable?<br /><br />Poser la question c’est d’y répondre. Aucun pédagogue ne peut appliquer efficacement toutes les pédagogies. Il aura tendance à privilégier certaines celles qui s’harmonisent le mieux avec sa personnalité et il peut en utilisé de façon moins approfondie deux ou trois autres à l’occasion. C’est ainsi que la pédagogie du jeu ou pédagogie ludique ne peut et ne sera pas appliquer par tous les pédagogues.<br /><br />Alors, qui appliquera cette pédagogie du jeu? Pour répondre à la question, il nous faut définir cette pédagogie du jeu.<br /><br /><span style="font-weight:bold;">PÉDAGOGIE DU JEU</span><br /><br />Notre conception de la pédagogie du jeu n’est pas juste d’utiliser à bon ou à mauvais escient le jeu et le jouet. C’est plus que cela c’est plutôt un concept global voir même une philosophie. Le jeu et le jouet, s’il est vrai qu’ils sont des moyens, ils le sont dans un contexte de globalité touchant le rythme, la personnalité et les besoins ou problèmes du sujet et cela en utilisant l’environnement par l’indirecte et la non-intervention.<br /><br />Dans cette perspective il est donc important de clarifier l’approche qui de fait, est plus une approche axée sur le ludique d’abord, pouvant utiliser divers moyens comme nous le verrons plus avant y compris le jeu et le jouet. <br /><br />On entend par ludique tout ce qui concerne le jeu et l’art de jouer. C’est du moins ce qu’en disent les dictionnaires. La pédagogie ludique est donc un moyen en soit qui axe son intervention sur l’apprenant, son rythme, sa motivation et ses acquis en vue d’en ajouter d’autres à son bagage actuel par le biais du ludique.<br /><br />Bien comprise et surtout bien assimilée par un pédagogue ouvert, le ludisme deviendra, entre ses mains, plus qu’une autre forme de pédagogie qui utilise des jeux et des jouets, mais bien une philosophie d’enseignement qui fait appel à toute la personnalité de l’apprenant et surtout à sa créativité pour explorer au maximum l’environnement où évolue l’apprenant.<br /><br />Même à titre de simple pédagogie, la pédagogie ludique intervient efficacement auprès de l’apprenant sur le plan intellectuel parce qu’elle fait appel à toutes les stratégies déjà en place, sur le plan socio-affectif puisqu’elle se déroule dans l’environnement immédiat dû l’apprenant et sur le plan moteur faisant appel à des résolutions de problème concrètes. <br /><br /><span style="font-weight:bold;">PROCÉDER PAR L'INDIRECT</span><br /><br />Nous venons de parler de tout ce processus en trois périodes distinctes qu’est l’apprentissage et de la vitale nécessité de suivre le rythme du sujet. Tout ceci fonctionne dans l’absolu et par surcroît avec des sujets normaux. Or voilà que pour diverses raisons ce scénario ne donne pas ce qu’il annonce.<br /><br />On peut alors croire à une instabilité passagère ou même permanente au niveau des besoins fondamentaux qui créent de l’interférence entre l’appris et l’acquis. Dans tel cas la première réaction serait de permettre a l’apprenant de bénéficier de plus de temps pour assimiler la matière, d’offrir un contact répéter avec la nouvelle l’information et faire des exercices pour actualiser l’apprentissage. Souvent ces moyens à eux seuls peuvent réussir.<br /><br />Dans le cas où le problème ne se résorbe pas, il faut donc aborder le problème différemment. C’est alors que notre regard peut se porter sur la pédagogie de l’indirect. Le principe de base de cette forme de pédagogie permet d’agir à l’insu de l’apprenant. On intervient sur le fonctionnement de la classe ou du milieu puis sur l’environnement du sujet d’une façon pratiquement imperceptible pour celui-ci. Si par contre, il peut s’avérer qu’elle soit perceptible par l’apprenant, c’est sa façon d’être abordé qui ne sera pas perçue comme menaçante pour l’apprenant.<br /><br />Nous allons à titre de pédagogue, devoir recentrer nos attentes autrement. Pour y parvenir, il nous faudra bien connaître l’apprenant, observer ses goûts et ses intérêts et créer un environnement favorisant l’exploration en tout sens y compris dans le sens souhaité par l’apprentissage désiré.<br /><br />¸ Aborder l’apprentissage par détour, c’est une gymnastique à laquelle bon nombre de pédagogues n’ont pas été formé. <br /><br />¸ Utiliser le jeu, permet de faire semblant et d’avoir aussi le droit à l’échec sans pour autant avoir des conséquences fâcheuses.<br /><br />¸ Réorganiser le local, peut créer un effet de surprise favorable. N’y a-t-il rien de plus monotone qu’un local classe rempli de pupitres et de chaises bien alignées? <br /><br />¸ Favoriser les initiatives c’est aussi accepter la déstabilisation, j’en conviens! Mais c’est aussi permettre à l’apprenant d’essayer à son tour de créer par le détour une situation de questionnement, une recherche de solutions variées dans la permissivité et dans la sécurité. <br /><br />¸ Apprivoiser l’imprévu c’est le grand défi du pédagogue qui doit être à l’aise avec l’imprévue et l’éclatement de la consigne.C’est là que réside toute la difficulté d’application de la pédagogie du jeu.<br /><br />¸ Encourager le travail avec des partenaires différents, va s’en dire favorise largement l’adaptation tout en évitant la redondance des gestes voire même la symbiose des rituels. <br /><br />¸ Pratiquer la non-intervention concerne le leadership, le style de l’enseignant (Barret, 1975). La non-directivité est entendue dans un sens différent de la technique thérapeutique de non-intervention de l’animateur telle que pratiquée par certains psychologues en pratiquant l’attente bienveillante et qui ne dirige en aucune façon l’entretien. Au contraire, ici le pédagogue s’implique dans le groupe et il est actif soit par des propositions qu’il émet, soit par certaines actions qu’il entame, soit par un rôle que le groupe lui confie. Mais de tout temps il reste animé par un esprit de non-directivité évitant de donner des pistes précises d’actions.<br /><br /><br /><span style="font-weight:bold;">EN BREF</span><br /><br />On peut dire que, la pédagogie ludique est efficace à contrer l’échec, à permettre de créer des situations d’apprentissages adaptées aux besoins, et même aux difficultés spécifiques, que peut démontrer un apprenant.<br /><br />Travaillant surtout à contrôler l’environnement, à le modifier au gré des besoins créant ainsi un milieu propice a la prise de conscience des capacités, des comportements et des possibilités de l’apprenant sans avoir à le lui expliquer. Tout comme on peut par ce même procédé créer une atmosphère stimulante et susciter le désir d’apprendre puisque le risque d’échec est minimum et la curiosité sollicitée particulièrement. <br /><br /><br /><span style="font-weight:bold;">EN FAIT!</span> <br /><br />De prime abord, on est enclin à associer au ludisme uniquement l’idée de jeu, jouet, joueur et jouer bien sûr. Nous venons de voir que le ludique peut aussi et de façon efficace être associer à la pédagogie cette science qui s’intéresse non seulement aux apprentissages, mais aussi au transfert de connaissances et à la généralisation des connaissances.<br /><br />La pédagogie ludique s’intéresse donc à créer un milieu stimulant à la réflexion scientifique tout en respectant le rythme et les besoins d’apprentissages du sujet. Favorisant chez celui-ci la réflexion, la prise de décision en utilisant son potentiel créatif pour résoudre les problèmes posés par les activités ludiques.<br /><br />Puis, comme on joue rarement seul, la pédagogie ludique favorise les contacts interpersonnels dans un esprit sain faisant fi de compétition outrancière. Ainsi d’égale à égale tous les sujets s’organisent entre eux en réglant les différents voir même les conflits naissants de façon souple dans un climat de respect mutuel.<br /><br />Quant au contenue notionnel et conceptuel, il est l’affaire du pédagogue qui doit voir à organiser l’environnement de telle sorte que le sujet ne sentira pas ou peu la lourdeur qui incombe aux apprentissages proposés par une pédagogie traditionnelle. Ce qui ne signifie pas, pour autant que le sujet apprendra sans effort loin de là tout apprentissage demande des efforts, mais celles-ci seront allégées et mieux consenti par la dimension ludique.<br /><br />C’est en quelque sorte, pour le pédagogue l’art de savoir perdre du temps pour en gagner! Mais encore faut-il que le pédagogue soit à l’aise dans cette approche qui en définitive est très près d’une philosophie de vie. Nous sommes conscients que la pédagogie ludique est une approche qui ne peut convenir parfaitement à tous les types de pédagogues tout comme il ne convient pas non plus à tous les types de sujet, comme toutes autres pédagogies d’ailleurs. <br /><br />Cette approche devrait faire partie de la gamme des pédagogies que tout pédagogue doit contrôler afin de donner un enseignement de qualité et ainsi mieux répondre aux différents besoins exprimés par l’apprenant.<span style="font-weight:bold;"></span>ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-35693630313898620632008-08-04T02:41:00.002-04:002008-08-04T02:52:44.677-04:00L’ÉCOLE VEUT TOUT DOMPTERDe plus en plus je constate qu’à l’école on veut des jeux si…. Si ceux-ci ressemblent à un exercice d’apprentissage conventionnel. Le constat est triste et démontre une diminution du ludisme dans les jeux.<br /><br />Mes hypothèses et je peux même dire qu'elles sont près d'être la conclusion d’une longue recherche dans le milieu, est que nous, dans l'enseignement, formons des maîtres pour appliquer une pédagogie inventée par d'autres, à la condition que la nouvelle pédagogie soit en tout point pareil aux anciennes. Ce qui n’améliore pas nécessairement l’enseignement, mais démontre de plus en plus que nous avons de sérieux problèmes avec les STRUCTURES cognitives comme telles.<br /><br />Les pédagogies en générales s'efforcent d'intervenir surtout sur les concepts et les notions vers l'obtention d'un but très précis... exemple savoir la règle de l'accord de l'adjectif! Donc, cette pédagogie a une visée unilatérale de va-et-vient entre l'enseignant et l'élève par le biais d'un cursus directif menant uniquement à l'application de cette règle.<br /><br />C’est tellement fort cette pédagogie du « de va-et-vient » que les pédagogues pensent pouvoir mâter toutes les pédagogies dont celle du ludique pour leurs propres intérêts, d’où la réaction fortement mitigée des enfants, des jeunes, et même des adultes. On dénature le ludisme en le « pédagogisant ».<br /><br />Or, la pédagogie du ludique est un peu la pédagogie de l'imprévue c'est une pédagogie de l'éclatement des règles puisse que, cette pédagogie n’a d’autre raison d’être que de faire découvrir les petites et les grandes choses de la vie selon le rythme de chacun et dans un contexte ludique peu ou pas menaçant pour celui qui doit apprendre. Va-t'on apprendre tout par la pédagogie du ludique? Non, pas plus qu'on apprend tout par une seule forme de pédagogie conventionnelle, faut être bien clair, mais là c'est un autre problème.<br /><br />Bien sûr qu’à partir du moment où on élimine l’imprévu, c’est plus drôle! Le joueur le ressent et perd tout son plaisir. On ne joue pas pour uniquement savoir comment accorder l’adjectif! On joue pour satisfaire un besoin si fort qu’il se traduit par le goût d’actions menant vers le plaisir intrinsèque et tant mieux si l’accord de l’adjectif y trouve son compte! Je n’ai rien contre bien au contraire!<br /><br />Mais j’ai tout contre si on me donne un tapis, des jetons, des règles si précises que je peine à respirer et qu’on me dit:" allez ma p’tite, tu vas les apprendre les accords". Ça c’est du gavage et du vrai, mais pas de communes mesures avec un jeu un vrai. Dites-moi que c’est une autre forme d’exercices grammaticaux… je vais vous croire!<br /><br />Avec la venue d’internet et des ordis, les professeurs se sentent parfois menacés, alors, pour ne pas perdre la face, surtout dans les yeux des autres collègues, ils inventent des « jeux » pour LEURS élèves et/ou étudiants. La réussite…. Pouafff! Comment contourner le problème?<br /><br />C’est dans la formation des maîtres et ça, ce n’est pas du gâteau!<br /><br />En effet, je suis bien placé pour le dire, la formation des maitres j’y suis. De fait, nous avons un gros boulot de dépoussiérage à faire, il faut modifier notre façon de former les futurs maitres par trop paternaliste. On met les étudiants dans une situation où hors de notre forme de pensé et d’agir pas de salut. La formation des maitres devrait être bien au contraire SAVOIR GÉRER L’IMPRÉVUE!<br /><br />Car de fait 30-35 élèves devant vous c’est de l’imprévue!!! À moins qu’on dresse ses apprenants à avoir une attitude de « suiveux » où personne ne doit déroger à la règle! Ces apprenants le feront, mais alors là c’est pas avec un jeu style Monopoly-à-toutes-les-sauces qu’on leur donnera la possibilité de développer leurs réelle aptitudes et leur ludisme.<br /><br />C’est par le ludisme qu’on apprend le mieux comment utiliser toutes ses stratégies, peu importe, si elles sont bonnes ou pas afin de résoudre son problème. C’est aussi de cette façon que le joueur comprendra mieux comment sélectionner les bonnes stratégies, celles qui selon lui seront les plus efficaces. Ainsi, il développera une ouverture sur le monde sans crainte et avec une approche d’ouverture teinté de plaisir.<br /><br />En fait, je dois dire que j’ai un peu de tristesse de voir nos jeunes non plus apprendre le contenue de livre gros comme un Larousse en noir et blanc, mais d’apprendre dans le même style avec des soi-disant jeux sans âme ludiques. C'est tout aussi noir-et-blanc!<br /><br />Sommes-nous à dire que plus ça change… plus c’est pareil!ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-71623167625307515982008-08-03T16:45:00.004-04:002008-08-03T17:02:34.390-04:00Bibliographie codée jusqu'en 1995<span style="font-weight:bold;">POUR LE PROFIT DE CERTAINS D’ENTRE VOUS...</span><br /><br />Voici la bibliographie qu'on peut retrouver dans mes livres sur le jeu.<br />Les ouvrages contenus dans cette liste concernent uniquement le jeu jusqu’en 1995. Une listes de plus de 200autres titres est disponible sur demande. Nous avons choisi de les regrouper en six thèmes: histoire, <span style="font-style:italic;">pédagogie, théorie, enfants, jeunes, adaptation scolaire et l’adulte.<span style="font-style:italic;"><br /><br /><span style="font-weight:bold;">HISTOIRE</span><br /><span style="font-style:italic;">Sous ce thème, nous avons regroupé des ouvrages qui réfèrent aux différentes facettes du jeu à travers l’histoire occidentale</span><br /><br />Avanzini, G. (1981). Histoire de la pédagogie du 17e siècle a nos jours. Toulouse: Privat<br /><br />Boillot, H. Le Du, M. (1993). La pédagogie du vide: critique du discours pédagogique contemporain. Paris: PUF<br /><br />Bonaventure (1990). L’Owari et le Songa. MVE ondo sépia<br /><br />Calvet-Lévêque, M. (1984). L’empire en jeu. Paris: CNRS<br /><br />Durkheim, E. (1969). L’évolution pédagogique en France. Paris: PUF<br /><br />Gal, R. (1988).Histoire de l’Éducation. Paris: Édition P.U.F.<br /><br />Jullimier, G. (1989). Jouer, c’est très sérieux. Paris: Hachette<br /><br />Henriot, J. (1989).Sous couleur de jouer. Paris: José Corti<br /><br />Huizinga, J. (1976). Homo Ludens. Paris: Gallimard<br /><br />L’Hôte, J.-M.(1994). Histoire des jeux de société.Paris: Flammarion.<br /><br />Nduwumwami, Louis, (1991). Krishnamurti et l’éducation. Mesnil-sur-l’Estrée: Éditions du Rocher<br /><br />Pingaud, F.; Reysset, P. (1995). Awelé, le jeu des démailles africaines. Paris: Les Éditions Chiron<br /><br />Rabecq-Maillard, M.M., (1969). Histoire des jeux éducatifs. Paris: Fernand Nathan<br /><br />Retschizki, J.(1990). Stratégies des joueurs d’awélé. Paris: L’harmatan<br /><br />Straus, E. (1989), Du Sens des Sens. Grenoble: Jérome Millon.<br /><br /><br /><span style="font-weight:bold;">PÉDAGOGIE</span><br /><span style="font-style:italic;">Sous ce thème, nous avons regroupé des ouvrages qui réfèrent aux différentes théoriques touchant la pédagogie méthode et théorie.<br /></span><br /><br />Ausubel, D.P.; Robinson, J. (1969). A Cognitive Theory of School Learning. in Revue Psychology in the School<br /><br />Bastien, H. (1951). Psychologie de l’apprentissage pédagogique. Montréal Frères des écoles chrétiennes<br /><br />Baulu-Mac Willie, M. et Samson, R.(1990). Apprendre...c’est un jeu. Montréal: Chenelière/Mc Graw-Hill<br /><br />Bentolila, A. (1995).Savoirs et savoir-faire. Paris: F. Nathan<br /><br />Bertrand, Y. (1992).Théorie contemporaines de l’éducation. Laval: Éditions Agence d’Arc<br /><br />Bireaud, A. (1990). Les méthodes pédagogiques dans l’enseignement supérieur. Paris: Éditions d’Organisation<br /><br />Bordalo, I.et Ginest, J.-P. (1993). Pour une pédagogie du projet. Paris: Hachette<br /><br />Bourneuf, D.et Paré, A. (1975). Pédagogie et lecture. Montréal: Édition Québec/Amérique<br /><br />Clausse, A. (1983). Évolution des doctrines et des méthodes pédagogiques. Fribourg: Éditions universitaires<br /><br />Corbeil, P.; Laveault, D.; Saint-Germain, M. (1989). Jeux et activités de simulation: des outils pour une éducation au développement international. Hull: Agence canadienne de développement international<br /><br />De Grandmont, N. (1995). Pédagogie du jeu. Montréal: Éditions Logiques<br /><br />De Grandmont, N. (1995). Le jeu ludique. Montréal: Éditions Logiques<br /><br />De Grandmont, N. (1995). Le jeu éducatif. Montréal: Éditions Logiques<br /><br />De Grandmont, N. (1995). Le jeu pédagogique. Montréal: Éditions Logiques<br /><br />De la Garandrie, A. (1980). Les profils pédagogiques. Paris: Éditions ouvrières<br /><br />De la Garanderie, A. (1982). Pédagogie des moyens d’apprendre. Paris: Centurion<br /><br />De la Garanderie, A. (1990). Pour une pédagogie de l’intelligence. Paris: Centurion<br /><br />Desrosiers-Sabbath, R. (1993). L’enseignement et l’hémisphère cérébral droit. Québec: Presse de l’Université du Québec<br /><br />Dupont, P.et Ossandon, M. (1994). La pédagogie universitaire. Paris: PUF<br /><br />Durkheim, E. (1988). Éducation et sociologie. Paris: PUF<br /><br />Fabre, T. H., (1993). J'apprend donc je suis. Paris: Les éditions d'organisation<br /><br />Florin, A. (1995) Manuel de psychologie pour l’enseignement . Paris: Hachette<br /><br />Forget, J.; Otis, R.et Leduc, A. (1988). Psychologie de l’apprentissage: théories et applications. Brossard: Behaviora<br /><br />Gabaude, J.-M.et Not, L. (1988). La pédagogie contemporaine. Toulouse: Editions universitaires du Sud <br /><br />Gilbert, J. (1988). Le Mastery learning. Montréal: CPEC-PERFORMA<br /><br />Golder, C. (1995). Manuel de psychologie pour l’enseignement. Paris: Hachette<br /><br />Kaye, P. (1992). Jeux pour apprendre. Paris: Fernand Nathan<br /><br />Krishnamurti, J. trad, Suarès C.(1988). De l’éducation. Neuchâtel: Delachaux et Niestlé<br /><br />Lapointe, N. (1992). Apprendre à l’Université. Québec: Université Laval, Service des ressources pédagogiques<br /><br />Leroux, D. (1989). Créativité pédagogique frustrée. Montréal: Agence d’Arc inc.<br /><br />Longeot, F. (1978). Les stades opératoires de Piaget et les facteurs de l’intelligence. Grenoble: Presses universitaires de Grenoble.<br /><br />Mialaret, G. (1984a). La pédagogie expérimentale. Paris: PUF<br /><br />Mialaret, G. (1984b). Les sciences de l’éducation. Paris: PUF<br /><br />Mialaret, G. (1990). Introduction à la pédagogie. Paris: PUF<br /><br />Meirieu, Ph; (1995a). L'envers du tableau- Quelle pédagogie pour quelle école? Paris: ESF, 3 ième édition<br /><br />Meirieu, Ph; (1995b). La pédagogie entre le dire et le faire, ou le courage des commencements. Paris: ESF<br /><br />Meirieu ,Ph; (1994). Le choix d'éduquer, éthique et pédagogie. Paris: ESF, 4 ième édition.<br /><br />Meirieu, Ph; (en collaboration avec Michel Develay). (1993). Emile reviens vite...ils sont devenus fou. Paris: ESF, 2 ième édition<br /><br />Moreau, J. (1991). La pédagogie. Paris: J. Grancher<br /><br />Nemo, Ph. (1993). Le chaos pédagogique. Paris: Grasset<br /><br />Palmade, G. (1983). Les méthodes en pédagogie. Paris: PUF<br /><br />Paré, A. (1977).Créativité et pédagogie ouverte.Tome II, Laval: Édition NPH<br /><br />Piaget, J. (1969). Psychologie et pédagogie. Paris: Édition Denoël-Gonthier<br /><br />Przesmycki, H. (1991). Pédagogie différenciée. Paris: Hachette<br /><br />Repusseau, J. (1987). La pédagogie. Paris: P. Seghers<br /><br />Roman, Armand M.P. (1995). la maîtresse d'école. Paris: Presses de la cité<br /><br />Romian, H. (1979). Pour une pédagogie scientifique du français. Paris: PUF.<br /><br />Snyders, G. (1985). Ou vont les pédagogies non-directives?. Paris: PUF<br /><br />Tardif, J. (1992). Pour un enseignement stratégique. Montréal: Éditions Logiques<br /><br />Viau, R. (1994). La motivation en contexte scolaire. Québec: Éditions Renouveau pédagogique<br /><br />Village d’enfants SOS, R. (1995). Jeux d’enfants du monde entier. Paris: La Longue Vue<br /><br />Vygotsky, L. S. (1985). Le problème de l’enseignement et du développement mental à l’âge scolaire. In B. Schneuwly et J. P. Bronckart (dir.)., Vygotsky aujourd’hui (p. 95-117).. Neuchâtel-Paris: Delachaux et Niestlé.<br /><br /><br /><span style="font-weight:bold;">THÉORIE</span><br /><span style="font-style:italic;">Sous ce thème, nous avons regroupé des ouvrages qui réfèrent aux différentes facettes théoriques du jeu pour tous les groupes d’âge: ses fondements théoriques, sa philosophie, son application, etc.<br /></span><br /><br />Alain, G. (1993). Savoir jouer. Saint-Denis: Université Paris VIII<br /><br />Aveline, C. (1961). Le code des jeux. Paris: Hachette<br /><br />Barret, G, (1975). L’expression dramatique: pour une théorie de la pratique. Montréal: Université de Montréal, ronéotypé.<br /><br />Bernhard, J.-J. (1994). Jouer le jeu. Paris: Édition Nathan<br /><br />Bertrand, Y. (1992). Théories contemporaines de l’éducation. Laval: ÉditionsAgence d’Arc<br /><br />Bloom, B.S. (1976). Human Characteristica and School Learning. New York: McGraw-Hill.<br /><br />Brougère,G. (1995). Jeu et éducation. Paris: L’Harmattan.<br /><br />Cailliois, R. (1958). Les jeux et les hommes. Paris: Gallimard<br /><br />Calvet, L.-J. (1978). Les jeux de société. Paris: Payot<br /><br />Campagne, F. (1989). Le jouet, l’enfant, l’éducateur. Toulouse: Privat<br /><br />Carlier, M. (1973). Étude différentielle d’une modalité de la créativité: la flexibilité. Paris: Centre national de la recherche scientifique.<br /><br />CIRADE (1987). Colloque "Jeu et apprentissage". Montréal: CIRADE, UQUAM<br /><br />Corbeil, P.; Laveault, D.; Saint-Germain, M. (1989). Jeux et activités de simulation: des outils pour une éducation au développement international. Hull: Agence canadienne de développement international<br /><br />De Grandmont, N. (1995 b). Le jeu ludique. Montréal: Éditions Logiques<br /><br />De Grandmont, N. (1995 c). Le jeu éducatif. Montréal: Éditions Logiques<br /><br />De Grandmont, N. (1995 d). Le jeu pédagogique. Montréal: Éditions Logiques<br /><br />Dewey, John, (1990). Démocratie et éducation. Paris: Armand Colin<br /><br />Dewey, John, (1967). L,école et l’enfant. Neuchâtel: Delachaux et Niestlé<br /><br />Doise, W. et Mugny, G. (1981). Le développement social de l’intelligence. Paris: Inter Éditions.<br /><br />Feldman, R.S., Giroux, S. et Cauchy, F. (1994). Introduction à la psychologie: approches contemporaines. Montréal: Chenelière/Mc Graw-Hill.<br /><br />Fiorentino, M.R. (1976) Méthode d’évaluation fonctionnelle par les réflexes. Paris: Masson.<br /><br />Guerrien, B. (1993). La théorie des jeux. Paris: Économia<br /><br />Goldhaber, D. (1988). Psychologie du développement. Montréal: Éditions Études Vivantes<br /><br />Kostyleff, N. (1947) La réflexologie et les essais d’une psychologie structurale. Neuchatel: Delachaux et Niestlé.<br /><br />Krishnamurti, J. (1988). De l’éducation. Neuchâtel: Delachaux et Niestlé<br /><br />Landry, M.C. (1994). La créativité des aînés. Montréal: Éditions Logiques.<br /><br />Lecocq, E. (1991). Des pièces pour marionnettes. Paris: Retz<br /><br />Lecompte, C. (1982) L’école par le jeu. Montreal: Editions du Renouveau Pédagogique<br /><br />Longeot, F. (1978). Les stades opératoires de Piaget et les facteurs de l’intelligence. Grenoble: Presses universitaires de Grenoble.<br /><br />Micchieli, A.(1990). Les jeux de rôles. Paris: PUF.<br /><br />Monetti, M. (1988). Le jeu. Paris: De Vecchi<br /><br />Palmade, G. (1994). Les méthodes en pédagogie (15e éd.).. Paris: P.U.F.<br /><br />Pasquier, N. (1993). Jouer pour réussir. Paris: Fernand Nathan<br /><br />Piaget, J. (1972). Problèmes de psychologie génétique. Paris: Édition Denoël-Gonthier<br /><br />Planque, M. (1995). L’enfant et l’imaginaire. Paris: B. Planque<br /><br />Przesmycki, H. (1991). Pédagogie différenciée. Paris: Hachette<br /><br />Renaud, L.et Sauvé, L. (1990). Simulation et jeu de simulation. Montréal: Éditions Agence d’Arc<br /><br />Rieben, L. (1978).Intelligence et pensée créatrice. Neuchâtel: Delachaux et Niestlé <br /><br />Rivais, Y. (1992). Jeu et langage d’écriture. Paris: Retz.<br />Straus, E. (1989). Du Sens des Sens. Grenoble: Jérôme Millon.<br /><br />Taylor, J.L.; Walford, R. (1976). Les jeux de simulation à l’école. Paris: Casterman<br /><br />Vauclair, J. (1992).L’intelligence animale. Paris: Seuil<br /><br /><br /><span style="font-weight:bold;">ENFANTS </span><br /><span style="font-style:italic;">Sous ce thème, nous avons regroupé des ouvrages qui traitent de l’enfant de sa naissance jusqu’à 13 ans, soit les tout-petits, les enfants de la maternelle et du primaire</span><br /><br /><br />Adam, R. (1991). Éducation physique et créativité par le jeu. Montréal: Agence d’Arc inc.<br /><br />Bacus, A. (1995). Votre enfant de 1 à 3 ans. Paris: Édition Marabout<br /><br />Baratta-Lorton, M. (1980). 101 activités de manipulations pour les tous-petits. Montréal: Éditions du Renouveau pédagogique<br /><br />Baulu-Mac Willie, M.et Samson, R. (1990). Apprendre... c’est un beau jeu. NewYock: Édition Chenelière/Mc Graw-Hill<br /><br />Brandet, J. (1982). L’enfant, les jouets et les nouveaux jouets. Paris: Édition Casterman<br /><br />Breaute, M.et Rayna, S. (1995). Jouer et connaître chez les tout-petits. Paris: Institut national de recherche pédagogique<br /><br />Campagne, F. (1989). Le jouet, l’enfant, l’éducateur. Toulouse: Privat<br /><br />Caplan, F. (1975). Les douze premiers mois de mon enfant. Montréal: Editions de l’Homme<br /><br />Chauvel, D.; Noret, C. (1981). Apprenez à relaxer vos enfants de 2 à 7 ans en les amusant. Montréal: France Amérique.<br /><br />Chauvel, D.et Noret, C. (1991). Des jeux pour détendre et relaxer les enfants de 2 à 6 ans. Paris: Retz<br /><br />Daniel, M.-F. (1992). La philosophie et les enfants. Montréal: Éditions Logiques<br /><br />Decroly, O.; Monchamp, M. (1950). Initiation à l’activité intellectuelle et motrice par les jeux éducatifs. Paris: Éditions Delachaux et Niestlé, 7e édition.<br /><br />Epstein, J.et Radiguet, C. (1982). L’explorateur nu, plaisir du jeu, découverte du monde. Montréal: HMH<br /><br />Feuerhahn, N. (1993). Le comique et l’enfant. Paris: PUF<br /><br />Fiorentino, M.R. (1976) Méthode d’évaluation fonctionnelle par les réflexes. Paris: Masson.<br /><br />Gauthier, H. (1995). Faire du théâtre dès 5 ans. Montréal: Éditions Logiques. Co-édité chez De Boeck en Belgique (1997).<br /><br />Guillaume, V. (1995). Jouet à faire soi-même. Tournai: Casterman<br /><br />Guillemaut, J.; Myquel, M.et Soulayol, R.(1984).Le jeu, l’enfant. Paris: Expansion scientifique française.<br /><br />Landry, M.C. (1992)., La créativité des enfants. Montréal: Éditions Logiques. Co-édité chez De Boeck en Belgique (1997).<br /><br />Mansour, S. (1994). L’enfant et le jeu: les fonctions du jeu, ses limites, ses dérives Paris: Syros<br /><br />Monetti, M. (1988). Le jeu: une école pour les futurs gagnants. Paris: Éditions De Vicchi<br /><br />Monetti, M. (1995). Développer la personnalité de l’enfant par le jeu. Paris: Éditions De Vicchi<br /><br />Ndayisaba, J.et De Grandmont N. (1993). À la découverte de l'enfant burundais "test du bonhomme". Bujumbura:Université du Burundi<br /><br />Piaget, J. (1947). La psychologie de l’intelligence. Paris: Armand Colin.<br /><br />Piaget, J. (1959). La formation du symbole chez l’enfant. Neuchâtel: Delachaux et Niestlé.<br /><br />Poquet, P. et Gardair, F. (1987). La forme dès le berceau. France: Almann-Lévy.<br /><br />Rouchouse, J.-C. (1988). Mimique faciales des nourrissons, in Visage, sens et contresens. Paris: Édition Eshel<br /><br />Royer, J. (1989). Le dessin d'une maison. Paris: EAP<br /><br />Sommermeyer, A. (1974). Jouer avec les tout-petits. Paris: Édition Universitaire.<br /><br />Versini, A.;Versini, J.P. (1994). Jeux d’écoute avec les 2/3 ans. Paris: Fernand Nathan<br /><br /><br /><span style="font-weight:bold;">JEUNES (+ 13 ans).</span><br /><span style="font-style:italic;">Sous ce thème, nous avons regroupé des ouvrages qui traitent des jeunes de 13 ans et plus, soit les adolescents et les jeunes du secondaire. Je vous rappel que cette liste date de 1995!<br /></span><br /><br /><br /><br /><span style="font-weight:bold;">ADAPTATION SCOLAIRE</span><br /><span style="font-style:italic;">Sous ce thème, nous avons regroupé des ouvrages qui traitent de l’enfant et du jeune en difficulté d’adaptation scolaire. On y trouvera aussi des approches par le jeu touchant les thérapies ou des activités sensorielles et motrices.<br /></span><br /><br />Capacchione, L. (1994). Faites vivre votre enfant intérieur. Québec: Les éditions internationales Alain Stanké <br /><br />Dailly, R. (dir.). (1983). Les déficiences intellectuelles de l’enfant. Toulouse: Privat.<br /><br />De Grandmont, N. (1983). La non-hiérarchisation des comportements et la créativité chez le trisomique 21. In Revue de modification du comportement. Vol. 13, No 3-4-, p. 117-128, Hiver 1983.<br /><br />De Grandmont-Fortier, N. (1981). Pour une école spéciale. Dimensions, vol.3, no 1, p. 21.<br /><br />Doise, W. et Mugny, G. (1981). Le développement social de l’intelligence. Paris: Inter Éditions.<br /><br />Gauvin, C. (1990). Des jeux pour toi: guide d’adaptation de jeux. Québec: Association de paralysie cérébrale du Québec<br /><br />Gutton, P. (1988). Le jeu chez l’enfant. Paris: G.R.E.U.P.P.<br /><br />De Konninck, Z. (1988). Des jeux. Montréal: Conseil de l’Île de Montréal<br /><br />Savatofski, J. (1992). Jeux-massage. Paris: Retz<br /><br />Youngs, B.B. (1988). Le stress chez l’enfant (traduction). Montréal: La Presse.<br /><br /><br /><span style="font-weight:bold;">ADULTES</span><br /><span style="font-style:italic;">Sous ce thème, nous avons regroupé des ouvrages qui traitent des adultes face au jeu comme joueur ou comme leader.</span><br /><br />Capacchione, L. (1994). Faites vivre votre enfant intérieur. Québec: Les éditions internationales Alain Stanké<br /><br />Landry, M.C. (1994)., La créativité des aînés. Montréal: Éditions Logiques.<br /><br />Lesne, M. (1994). Travail pédagogique et formation d’adultes. Paris: L’Harmattan<br /><br /><br /><span style="font-weight:bold;"><span style="font-style:italic;">P.S. les titres ne sont plus en italique... c'est dû au tranfert entre mon dossier et ce blogue</span></span>ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-15958362281929213302008-06-18T15:57:00.000-04:002008-06-18T15:58:41.907-04:00CONSTRUIRE UN JEU!!!JE SOUHAITERAIS SAVOIR SI ON PEUT DIRE QUE LA CONSTRUCTION D' UN JEU EST UN JEU?<br /><br />Un jeu est une activité qui dans l’absolu devrait être ludique donc imbue de plaisir intrinsèque et gratuit. Mais l’on peut et on le fait, trouvé du ludique c’est-à-dire du plaisir intrinsèque à construire un jeu assurément.<br /><br />Comment le savoir, c’est une autre chose! <br /><br />Pour qu’un joueur soit « joueur », il faut donc qu’il ait envie de faire l’activité et que cela le décante de la vie et du quotidien. On ne joue pas à la maman ou au papa on joue à faire semblant! C’est la même chose ici on ne joue à construire on construire un jeu.<br /><br />Dans certains de mes livres sur le jeu, je donne ce que certains intellectuels (!) appellent des recettes. J’ai construit des jeux! Personnellement lorsque je les faisais j’avais un plaisir fou et c’était pour moi un grand moment de pleine détente. Rien n’existait que moi et mon monde particulier à ce moment-là. J’inventais des activités et je pouvais même voir les élèves, leurs sourires et entendre leur rire.<br /><br />J’étais (encore aujourd’hui je dois dire) dans un état second. Mon obligation de créer une activité ludique, mon obligation de la mettre dans une forme pédagogique précise, mon obligation de justification pédagogique n’était pas présente à ce moment-là. JE CRÉAIS!<br /><br />Une fois satisfaite alors là commençait le boulot si je peux dire. Non pas que c’était fastidieux, mais c’était une autre dimension de moi qui prenait la relève. Le plaisir intrinsèque sans but annoncé tout à fait gratuit qui peut fonctionner ou non faisait alors partie de cette « transe ludique ». <br /><br />Puis plus tard des fois quelques jours plus tard… j’aimais pas coupé mon plaisir trop vite… alors, j’analysais la construction du jeu avec cette fois un plaisir professionnel qui lui venait de mon grand intérêt et de mon goût pour la pédagogie. La pédagogie fine, réfléchie, analysée qui doit servir l’élève… je faisais alors mon travail avec bonheur!<br /><br />Donc si je résume mon long exemple je confirme que la construction de jeux doit nécessairement passer par la définition de jeu dont l’essence même est le ludique et la gratuité<br /><br /><br />EST-CE QUE POUR VOUS, LA CONSTRUCTION D’UN JEU EST UNE ACTIVITÉ UNIQUEMENT MANUELLE?<br /><br />Alors là on peut le voir de diverses façons!<br />A) Pour construire un jeu, il faut ou bien l’écrire (manuelle même à l’ordi) ou bien devoir le fabriquer comme le jeu d’échec. Alors, il peut y avoir une étape dite manuelle ou si vous aimé mieux, une étape dite réalisation.<br /><br />B) Pour construire un jeu, il faut surtout savoir pourquoi on le fait et en quoi il sera un jeu! Si on construit des plaquettes avec des chiffres pour y faire des additions mentales, ce n’est pas un jeu même si les plaquettes sont de formes bizarres ou de couleurs recherchées. Ici nous parlerons d’activités pédagogiques et les plaquettes sont en fait du MATÉRIEL PÉDAGOGIQUE.<br /><br />C) Pour construire un jeu il faut que le constructeur soit capable d’imagination, de ludisme, et du goût intrinsèque d’avoir du plaisir quoiqu’il advienne du résultat. En d’autres mots les meilleurs jeux qu’on construit se sont ceux qui au départ n’ont pas de finalités en soit. <br /><br />Pourquoi?<br /><br />Parce que si on débute la construction avec une finalité précise comme dons l’exemple plus haut… faire apprendre l’addition… il y a de fortes chances que la construction de ce qui se voudrait un jeu devienne, à cause de nos connaissances antérieures, à cause de nos besoins professionnels, à cause de la société qui à des vues précises sur le sujet, que ce jeu devienne un médium d’enseignement, du matériel et voir même une méthode. C’est ainsi qu’on a dénaturé bon nombre de jeu les faisant passer au début du XXe siècle du statut de jeu au statut « d’adjoint à la pédagogie »<br /><br />Et là ce ne sont plus des jeux et les élèves ou tout autre joueur le sentent bien!<br /><br />Quant à moi je ne suis pas « puriste » au point de dénier du matériel ludique pour aider un élève à mieux apprendre non pas du tout, mais je tiens à ce que je nomme dans mes livres ACTIVITÉS SANS JOUETS ainsi le médium que l’on peut offrir à l’élève en serait-il un abstrait (dans son imagerie mentale) ou concret comme des coussins par exemple qu’il dépersonnalisera.ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-55042314744721107982008-06-18T15:55:00.001-04:002008-06-18T15:57:11.028-04:00QUI L’EÛT CRU QUE LE JEU POSE TANT DE PROBLÈME!Un de mes interlocuteurs, un jour m’a envoyé un texte qui est devenu au fil de notre correspondance une sorte que réflexion-réponse. Je le publie, car à mon sens il représente très bien la dualité des idées que nous pouvons entretenir face au jeu.<br /><br />Alors, voici cette réflexion…<br /><br />UNE RELATION D’AIDE j’aime votre vocable ici et il est bien ce que veut dire lorsque je pense au JEU ÉDUCATIF c’est en fait le premier pas vers la structure que l’on donne au joueur. Il y a des règles qui paraissent souples qui peut aider à dédramatiser un apprentissage ardu, très souvent il s’agit d’un apprentissage fait ou sollicité au mauvais moment. Ici encore il peut être seul ce joueur ou avec d’autres, peut importe, mais cette fois il doit respecter non plus que ses désirs, que ses besoins, etc., mais il doit respecter les règles.<br /><br />UNE RELATION DISONS D’INDÉPENDANCE ici, vous donnez dans vos mots (qui sont parfait) la définition du jeu éducatif en pédagogie. Malheureusement, on pense souvent que cette forme est dévolue aux sports et aux loisirs. Le jeu quand il arrive en pédagogie, le pédagogue l’utilise sans discernement autre que comme un aide à la pédagogie. Par contre si le pédagogue comprend bien les différents niveaux de jeux il réalisera que seul le jeu pédagogique est une autre forme de tests ou d’examens. Pour pouvoir jouer, il faut avoir certaines compétences. Alors, là il sera à même d’introduire le jeu éducatif au moment des apprentissages. C’est bien ce que vous préconisez n’est-ce pas?<br /><br />En contrepartie, le jeu, et notre correspondance me l'ont confirmé, n'est pas une panacée. L'idée que je retiens et sur laquelle je vous rejoins, c'est qu'il représente une façon d'apprendre autrement et j'ajouterai d'enseigner autrement. On est là aussi sur la problématique de la "différence " et je crois que, là aussi, le jeu "fait peur ".<br /><br />C'est ce que j'essaie de montrer au travers d'un certain nombre de contextes "favorables "mais également "défavorables " à l'utilisation du jeu à l'école (et plus particulièrement en EPS). Le jeu nourrit des peurs, peut-être parce qu'il est basé sur des illusions, des représentations, des attentes... À l'école, le jeu fait peur à ceux qui ont peur de ceux qui jouent : les enfants. <br /><br />Le jeu dérange incontestablement. Mais le jeu est aussi une arme de révolte que semblent brandir ceux qui souffrent ou ont souffert des apprentissages scolaires. Et parmi ces victimes les enseignants eux-mêmes, eux-mêmes qui vivent cette ambiguïté : après tout, ne doivent-ils pas leur réussite malgré aux apprentissages scolaires ?... Jouer/apprendre on est là dans le coeur d'une dualité.<br /> <br />Le jeu est, dans le cadre scolaire, l'indicateur de toutes les contradictions et c'est pourquoi il est si difficile à saisir. Jouer ce n'est pas apprendre, mais c'est aussi apprendre. Jouer aide à apprendre, mais jouer c'est avant tout jouer. Jouer c'est une façon originale d'apprendre, ce n'est pas vraiment apprendre, mais force est de constater, que c'est aussi apprendre...<br /><br />Le problème c'est qu'à mettre le jeu de partout on risque de ne plus le voir nulle part! Et alors ne risque-t-il pas de disparaître, au profit du "tout apprendre "... <br /><br />C'est pourquoi, je pense que pour que les enfants s'y retrouvent et aussi les enseignants et même si tout ça est relativement complexe, il faut de temps en temps prendre le temps de laisser les enfants jouer à l'école. <br /><br />Mais jouer vraiment! <br /><br />Reste à savoir ce que cela recouvre, d'où ma tentative de l'opposer à l'apprentissage... à un certain moment. Et d'autres fois, au contraire, il faut placer les enfants en situation d'apprentissage : stop là on ne joue plus, on apprend! En fin de compte, l'élève doit apprendre à apprendre selon divers modes d’enseignement.<br /><br />En EPS, il y a des manières particulières d'apprendre, c'est-à-dire de se transformer, par exemple celle qui consiste à" apprendre par coeur un enchaînement", ou bien à "répéter des séries d'exercices " pour développer des ressources bio musculaires, perceptives... Apprendre à apprendre, et aussi apprendre à jouer (pour certains "traumatisés ") ou (ré) apprendre à jouer pour la majorité.<br /><br />Alors pourquoi tout ça?<br /><br />Pourquoi jouer? <br /><br />On pourrait avancer une idée très pragmatique : jouer pour apprendre, pour faire la différence entre le jouer et l'apprendre et aujourd'hui, les enfants dans le monde "ludique " dans lequel ils vivent, il n'est pas aisé pour eux de faire la différence : tout semble instructif, des jeux vidéo, aux programmes télé, en passant par les activités de loisir. Le jeu est très suspect, commercialement suspect. Alors oui, plus vous lui aurez appris à jouer et plus il apprendra, pourrait-on dire!<br /><br />Sauf que, je vous entends ! Jouer est aussi fait pour jouer. Le jeu possède sa propre richesse, sa propre finalité (autotélique...)<br /><br />Se pose alors la question des lieux où on peut raisonnablement jouer. L'école sans doute, sauf que (c'est notre ministre qui le dit) la mission de l'école n'est pas de divertir...mais d'apprendre. Et alors là on est piégé : si jouer c'est fait pour jouer, alors c'est que ce n'est pas fait pour apprendre!! <br /><br />Qui l'eût cru que le jeu pose tant de problèmes!<br /><br />Mon objectif, quand j'interviens sur cette question et je ne suis pas comme vous spécialiste du genre, c'est surtout pour évoquer des questions (les réponses...!!!???) ici, particulièrement, c'est d'amener les étudiants à réfléchir non seulement sur le jeu, car cet aspect faisant "moyennement " partie de leur programme, mais surtout sur la notion d'apprentissage en confrontant justement l'apprendre au joué. <br /><br />Car, à ne parler que de l'apprentissage on finit par croire que tout forme d'activité humaine est apprentissage, sans doute, mais avec des nuances que le jeu peut mettre justement en avant : "dans un monde où tout serait bleu, le bleu n'existerait pas ", comme dirait un éminent psychologue américain.ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-34304786842419909372008-04-15T04:13:00.001-04:002008-04-15T04:15:07.491-04:00L'APPRENTISSAGE VS LE JEUIl faut ÊTRE TRÈS TRÈS CLAIR, le jeu n'est pas une panacée à tous les problèmes d'apprentissage ni à tous les modes d'apprentissage.<br />Le jeu doit rester le jeu avec son ludisme.<br /><br />L'apprentissage doit rester l'apprentissage ce qui signifie qu'elle exige et exigera toujours de la part de l'apprenant un EFFORT!<br /><br />Sauf que tout petit l'enfant ayant moins d'expérience de vie et de réflexion le jeu est son mode le plus rapide et efficace d'entrée dans un monde inconnu qu'est le savoir c'est pour cela que même des adultes jouent pour apprendre. La cloison est très mince, mais elle existe.<br /> <br />Il y a le volet du JEU comme SUPPORT à l’apprentissage et cela est surtout pour l’enfant à problème. <br /><br />J’ai dit l’enfant à problème ce qui signifie que celui-ci peut être très normal et que momentanément il éprouve une difficulté ou un blocage, le JEU peut aider grandement au déblocage avant que l’élève ne croit qu’il n’est pas bon (sentiment d’échec). Bien sûr que les enfants ayant des difficultés d’apprentissage bénéficient grandement de l’apport de la pédagogie ludique, mais c’est un autre volet.<br /><br />Il y a le volet du JEU comme moyen de LAISSER CROIRE à l’enfant que venir à l’école est trop plaisant tellement drôle et je-ne-sais-quoi d’autre. On voit dans cette « déviation pédagogique » des enseignants qui se disent HUMANISTE (sic!). L’enfant doit d’être HEUREUX à l’école coûte que coûte. Comme si la vie était ou devait être que rose!!!!!!<br /><br />Au Québec, nous avons quelques expressions savoureuses pour ce genre de prof sans discipline ( il faut bien le dire) on les appels prof-bonbon, prof-nanane (petit bonbon dur qui a le cœur en gélatine), prof-rose, LE-PROF (avec un ton ironique), la tantine, etc. Ceux-ci cherchent à dompter le jeu pour leur propre besoin sans égard aux objectifs constituant le jeu même et sans respect pour les objectifs de l’enseignement. Ils biaisent tout parce que souvent ils n’ont pas de discipline et qu’en utilisant le jeu ils noient en fait cette lacune importante sous couvert de la ludicité et de la dilatence.<br /><br />ATTENTION! Les enfants ne sont pas dupes. Les enfants sont des êtres qu’on prépare à la réflexion donc ils sont d’abord et avant tout des êtres purs, bien prêt de leurs émotions et de leur instinct. De tels profs ne font pas le poids, car les enfants les démasquent très vite. Les enfants peuvent même se révolter!<br /><br />POURQUOI? Parce que l’enfant, même s’il est vrai qu’il aime jouer et que s’il le peut, il ne va pas faire d’effort, il serait bien bête de s’en priver. Mais voilà l’ennui le guette et c’est là que l’intrus de prof-nanane se fera découvrir et alors il n’aura plus de crédibilité. Sauf que cela peut arriver dès les 2 ou 3 premiers mois de l’année scolaire et là les enfants perdront une bonne partie de temps d’apprentissage.<br /><br />J’ai déjà dit que le jeu n’est pas une panacée à tous les besoins ou problèmes de l’apprentissage et c’est le fond même de plusieurs années de recherche que j’ai faite pour en arriver à cette notion de la pédagogie du jeu. Le jeu doit rester un des MOYENS que le pédagogue doit avoir dans sa valise d’instruments pour le cas échéant aider l’enfant à comprendre les notions et les concepts autrement qu’en les apprenant par cœur sans trop saisir l’essentiel de chacun. De plus, le jeu nous permet d’expérimenter la notion ou le concept à apprendre<br /><br />Tout comme un vrai pédagogue doit posséder dans son arsenal une panoplie de types de pédagogies y compris celle de la pédagogie ludique afin de répondre à tous et chacun des enfants qui sont dans sa classe.<br /><br />Là s’arrête l’obligation, car croire qu’on peut TOUT avec le jeu c’est de croire comme mes grands parents le pensaient que tout s’apprend par cœur peut importe si tu comprends ce que tu récites!<br /><br />Un bon pédagogue doit savoir doser l’acte d’apprentissage comme ayant diverses exigences face à l’élève tel que : le par cœur, la mémorisation visuelle, la réflexion, l’analyse et la créativité. C’est surtout cette dernière la créativité et l’unicité de l’individu qu’on peut le plus développer via le jeu<br /><br />En conclusion, je dirais que jouer pour jouer les enfants s’en fatiguent très vite et que c’est pour cela que le jeu doit servir différemment à trois niveaux distincts : niveau ludique, niveau éducatif et niveau pédagogique. Pourquoi parce que le joueur ÉVOLU! Le pédagogue qui comprend cela va donc utiliser le jeu différemment et s’assurera que le jeu (moyen intéressant) répond bien aux attentes de ses objectifs pédagogiques.<br /><br />En ce qui me concerne, je vois le jeu comme ayant trois fonctions précises en relation avec les apprentissages scolaires :<br /><br /> - Une relation d'opposition. Jouer ce n'est pas apprendre, jouer c'est jouer. Quand l'élève joue il est très difficile de lui parler de techniques, de savoirs faire,ou savoir être. Je crois qu'à l'école on ne donne pas assez le temps à l'élève de jouer : plus il saura qu'il joue et plus il saura quand il apprend."Vous dites "le jeu ludique " je crois... (c'est sur cet aspect "opposition "que je vous ai sollicité)<br /><br /> - Une relation d'aide. Jouer peut aider l'élève à apprendre. Jouer pour simplifier, dédramatiser en fait apprendre autrement.<br /><br /> - Une relation disons "d'indépendance " : jouer c'est une autre façon d'apprendre par soi-même. Ici jouer c'est apprendre! On ne joue pas pour apprendre, mais jouer permet apprendre.ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8444781295886271111.post-70285097040248031802008-03-01T09:34:00.001-05:002008-03-01T09:43:13.376-05:00APPARENCES SÉDUCTRICES ET JEU DÉNATURÉLe jeu pédagogique ne cacherait-il pas sous des apparences séductrices des enjeux propres à dénaturer le jeu? <br />L’enfant est-il dupe? <br />Sait-il qu'il est une variante didactisée d'un jeu traditionnel?<br /><br /><br />Le jeu pédagogique n’a même pas une APPARENCE séductrice. C’est un jeu dénaturé comme je l’explique dans PÉDAGOGIE DU JEU, chapitre du JEU PÉDAGOGIQUE.<br /><br />C’est un jeu dénaturé par une pédagogie opportuniste et à vrai dire je n’apprécie pas beaucoup ce type jeux. Ils sont « plates » et ternes, sans saveur, bref c’est un exercice ardu avec un attrape nigaud comme les bonbons de Betty je ne sais qui dans Harry Potter!!!!!<br /><br />Le nigaud est pour le pédagogue, car les enfants, les ados et même les adultes intelligents, font la différence et savent très bien ce que jouer veut dire : jouer c’est ludique!<br /><br />Si tout ce beau monde veut apprendre quelque chose, ils iront vers le jeu éducatif qui n’est pas un test de leur savoir!<br /><br />Quant au jeu pédagogique il faut bien comprendre c’est UN TEST déguisé<br /><br />En conclusion <br />Il m’apparaît toujours important qu’un pédagogue suive l’évolution d’un apprentissage alors en terme de jeu il devrait d’abord et avant tout s’assurer que chacun connaît l’objet de son choix (jeu traditionnel par exemple) puis l’utilise dans d’autres circonstances pour raffermir (généraliser) les apprentissages.<br /><br />Que le pédagogue soit très conscient que le jeu ludique est encore le meilleur moyen de faire faire des apprentissages qui respectent le rythme de chacun.<br /><br />Que le jeu éducatif permet d’apprendre des règles par déductions par hypothèses par réflexion ce qui développera un large spectre de stratégies en résolution de problèmes!<br /><br />Que le jeu pédagogique n’est rien de moins ni rien de plus qu’un examen de nos connaissances acquises<br /><br />Quant à prêter des intentions au joueur, c’est vraiment un acte antipédagogique et l’enfant n’est pas dupe. C’est ce qui fait que certains enfants sont désabusés et sans intérêts pour l’école. <br /><br />L’enfant peut percevoir que c’est un autre mode de compétition à mon avis mal saine qui ne tient nullement compte des vraies compétences ni du rythme d’apprentissage de l’enfant. Ou bien, il croit qu’on veut occuper le temps pour occuper le temps alors, il deviendra dérangeant et aura des comportements inacceptables.ludiquement vôtre Nicolehttp://www.blogger.com/profile/08903883353113641441noreply@blogger.com