13 juillet 2007

MODIFIER OU PAS UN JEU TRADITIONNEL

Ai-je le droit, en tant qu'enseignante, de modifier les règles d'un jeu traditionnel comme le jeu de cartes de la Bataille à des fins didactiques et de l'appeler encore Bataille ?

Voilà une question qui doit nous faire réfléchir sur les besoins de la pédagogie et sur l'influence que nous voulons avoir sur les apprentissages des apprenants.

D’abord comme pédagogue vous devez transmettre – c’est là une grande partie de votre raison d’être – ce que votre société juge pertinent pour ses enfants. Ceci étant dit on devrait comme pédagogue s’assurer que les enfants connaissent leurs traditions du moins celles maintenues par leur société respective. Ici on doit s’assurer que tous les enfants savent bien ce qu’est le jeu de cartes de la Bataille.

Ainsi, on évite toutes confusions possibles. Une fois cela fait, le pédagogue pourra en toute liberté « modifier » le jeu pour d’autres fins tout en gardant l’essence même du jeu. Quant à son appellation, je crois qu’il serait judicieux de faire preuve de créativité, ne serait-ce que pour l’exemple!.

D’autre part comme le message est clair et que c’est un jeu semblable au jeu de cartes de la Bataille l'apprenant quelqu'il soit ne sera pas dupe et il fera la différence.

Je vais vous donner un exemple pour illustrer mon propos.

Le Monopoly!
C’est un jeu qui fut de toutes les familles québécoises de la génération des années 60-70. Longtemps depuis la conquête des Anglais les « canadiens-français », étaient snobés par le milieu des affaires. No French Canadian in the bisness! L’argent disait-on ici était anglais qu’on nommait juste canadien! Puis arrive le jeu du Monopoly! Un jeu qui aide à comprendre les finances et ce fut un vrai raz-de-marée et toutes les familles en voulaient un. Quelques années plus tard (30-35 ans) le succès ne diminue pas.

Au fil des années, nous aurons des drames comme ceux que nous venons d’expliquer et pour en citer qu’une autre et non la moindre prenons la crise du sida.

Un groupe de jeunes médecins un peu désemparé par l’ampleur du sida et les risques probants que les ados en soient les principales victimes, pense donc à « modifié » le jeu Monopoly pour mieux informer. Je dirais même pour informer à leur niveau.

Malheureusement, leur créativité n’était pas aussi forte que leur désir de protéger et le jeu fut nommé LE MONOPOLY DU SIDA. Comme si les ados étaient à ce point illettrés qu’il faille s’assurer à double trait qu’ils comprennent. Quel manque de créativité!!!! Mais ni les enfants ni les ados ni les adultes ne furent dupes, tous savaient très bien que ce jeu était une modification du vrai.

Le Monopoly de par sa constituante attire certains joueurs. Si au lieu de vendre/acheter des terrains et autres choses, pourquoi pas informer sur ce qu’est le sida et apprendre comment s'en protéger, etc.

Bien sûr on a modifié un jeu et pas à peu près, mais si cette modification peut faire réfléchir et permettre de modifier des comportements dangereux pour la santé, pouvons-nous prétendre en tout bien tout honneur qu’on ne doit pas modifier un jeu de type traditionnel.

Pour moi poser la question c’est d’y répondre!

J’ajouterais par contre, que quel que soit la raison qui nous pousse à modifier des jeux, cette modification doit impérativement conserver intact le ludisme du jeu de base.

6 juillet 2007

LA SÉCURITÉ PÉDAGOGIQUE!!!

Ceux qui dénigrent le jeu qui le considère frivole ou déplacé à l’école si on y regarde de près c’est souvent des pédagogues qui manquent de sécurité. En effet il arrive souvent qu’en pédagogie, on ne pense pas à ADAPTER les choses, on prend tout pour acquis se cachant derrière « si j’ai appris ainsi… j’enseigne ainsi! »

Comme tout évolue très vite, un bon pédagogue devrait être d’abord et avant tout une personne versatile capable tel un caméléon de s’adapter à tous les milieux. Alors là il pourrait adapter le jeu, soit à l’aide d’un niveau de langage plus pertinent, soit par l’action mieux ciblée en regard de l’âge du joueur, soit par la dynamique même de certain jeu qu’il pourrait associer à un enseignement spécifique. Ainsi le jeu ne serait plus l’action unique de l’enfant ou le contraire du travail! En fait si on comprend bien les réticences des pédagogues il nous suffit de leur parler que de PLAISIR et là on contourne toutes les notions erronées du jeu qui ne s’adresse qu’aux enfants ou à ceux qui ne veulent pas travailler!

Alors par ce biais aucun pédagogue ne peut être contre la vertu à savoir que l’ados, l’adulte et même le 3e âge aiment connaître des choses par…plaisir! Le plaisir est un ardent besoin, le plus grand des désirs de toute personne qui vit. Alors si on apprenait à adapter le jeu l’école, on aurait peut-être (assurément) moins de cas d’échecs, on aurait moins dans notre société des adultes désoeuvrés ou de p’tits vieux désabusés qui n’attendent que la mort.

Passant par le biais du plaisir, on dévierait l’intellectuel débat sur les qualités que devrait avoir le jeu.

On pourrait aussi mieux leur faire admettre que le jeu, cette chose plaisante est un besoin, un désir, une émotion, une passion tout sauf intellectuel.

Que le jeu est une entité avec toutes les parties qu’on vient d’énoncer et qu’il ne sert à rien de vouloir le rendre à l’image d’un seul agent qu’il soit agent de plaisir, agent de jeu, agent de savoir, agent d’apprentissage, agent de loisirs, agent de détente, agent d’occupation ou agent de tout et de rien. Prendre cette tangente ne réussira qu’a faire éclater son entité au lieu de se servir de son dynamisme qui est essentiellement celle de jouer de découvrir d’explorer avec grand plaisir pour en arriver à comprendre ce qui de prime abord ne nous semble pas explicite.

Le malheur du terme JEU c’est qu’il ne veut pas dire grand chose maintenant que dans la langue française plus que dans d’autres langues. La langue française, l’a associé à un éventail d’objets ou d’actions aussi diverses que le jeu de carte et le jeu de la roulette russe. Les linguistes parlent d’un « mot-valise » et dans le cas du mot jeu c’est comme un prototype de ce mot-valise.

Un ami qui travaillait à l’office de la langue française avait l’habitude de dire, en parlant des gens, qu’ils se bornaient à de vieilles définitions. « Tous les gens qui soient-ils veulent avoir raison même si seulement eux et eux seuls connaissent la profondeur des mots qu’ils utilisent »

Cette réflexion je l’ai un peu traduite ainsi à mes étudiants » chacun vient au monde avec une paire de lunette aux verres teintés ce qui donne au début de sa vie un regard uniforme sur les choses mais en vieillissant chacun veut un regard personnel sur les gens et les choses. Alors il commence à teinter ses lunettes de la couleur qui répond le mieux à son profil (back ground) c’est ainsi que :

*** le sportif voit le jeu comme une action compétitive aux couleurs des règles qui régissent les sport : répétitions d’actions, compétitions, corrections, etc.

*** le technicien en loisirs voit le jeu comme un moyen d’occupation aux couleurs de la détente et de la farniente

*** le pédagogue voit le jeu comme un apprentissage à faire et à réussir aux couleurs de l’effort obligatoire supposément nécessaire pour apprendre, au développement obligatoire de l’intello sans égard aux autres dimensions de la personnalité…sinon, ce n’est pas sérieux!

On pourrait décliner ainsi pas mal de choses sur le sujet, mais disons plutôt que le pédagogue ludique voit le jeu non pas avec ses lunettes teintées mais à travers un kaléïdoscope et ce n’est pas évident de croire que cela est possible pour tous les pédagogues ni tous les communs des mortels!!!!!!!

Quant à l’aspect de PARADOXE dans le jeu, il est le propre de quelqu’un qui vieillit! Ce que je nomme amicalement les jeunes-vieux de la société.

Celui qui ne vieillit pas dans son cœur, dans ses émotions, dans ses passions, dans ses pensées est semblable à l’enfant, il est de fait un enfant raisonnable et nul est besoin pour lui de se faire faire des nuances nées de la distinction mal habile entre le jeu et la réalité. Il sait pertinemment bien ou est le jeu et ou débute le réel.

Sauf que celui, et c’est une bonne majorité, qui a été « brieffer », récupéré par le système scolaire, vie que de son intellectuel et uniquement pour celui-ci. Ignorant qu’il a déjà eu des émotions, de la paix de l’âme et de la joie de vivre à l’époque dilatente ou il était enfant sans toutes ses responsabilités vrais ou fosses à laquelle il a bien voulu s’obliger.

Quant au fait que tout n’est pas un jeu, l’individu est le seul maître dans ce domaine. Même les pires gibiers de potence jouent et aiment jouer avec la loi la légalité et la justice donc personne ne peut dire qui va jouer, qui doit jouer et comment à moins d’aimer jouer au ridicule! Alors celui qui joue sait très bien quand le jeu se termine… il se termine lorsque l’émotion et le désir de départ n’y est plus! Même chez les tous petits on voit lorsque les enfants décrochent.

Par contre en groupe ce même individu peu avoir des problèmes à percevoir la fin le décrochage dû au dynamisme et à l’énergie émise par le groupe d’où la nécessité d’avoir un leader capable de détecter cette situation.

Pourquoi cette variable? C’est que certaines personnes vivent de l’énergie collective, on le voit bien cela dans les mouvements de foule, ce qui les entraîne comme un « wake up » cette drogue qui vous fait oublier la fatigue, dans un mouvement presque sans fin. Le joueur ne joue pas il contre réagi porter par le mouvement sans considérer ses propres besoins, ses propres désirs, ses propres émotions.

Si cela est vrai pour certains joueurs compulsifs c’est aussi vrai pour certain leader de jeu qui n’ose pas intervenir sous prétexte qu’il va brimer certains joueur en réagissant sur leur rythme. Mettre fin à une activité ludique est très important pour apprendre justement la différence entre JEU et RÉALITÉ et ne pas le faire, nuirait à beaucoup d’autres apprentissages tel qu’apprendre à mettre fin à une activité… apprendre le détachement… etc.

LA PLACE DU JEU À L'ÉCOLE PRIMAIRE

Quelle est la place du jeu dans les apprentissages en général à l'école primaire?
Pour quels apprentissages?
La mise en oeuvre du jeu?
Est-il toujours efficace?
Comment varier les approches?

Le jeu devrait avoir 3 places précises au primaire :
1. permettre d’explorer des notions et des concepts souvent trop abstraits.
2. permettre d’expérimenter ou d’appliquer les notions et les concepts découverts.
3. permettre de vérifier (jeu pédagogique) tel un test si ceux-ci sont acquis.

Quand un pédagogue comprend bien l’apport du jeu dans l’apprentissage par le biais de la pédagogie ludique celui-ci est capable de faire découvrir les notions et les concepts puis par la suite, il les explique en y mettant des mots qui souvent auraient été trop abstraits avant. Alors, les notions et les concepts seront non seulement compris, mais mieux intégrés dans le bagage académique de l’élève qui pourra par la suite généraliser ses appris.

Contrairement à une éducation axée sur la mémoire (apprendre par cœur et réciter) tandis que l’ approche ludique met en place des stratégies de résolution de problèmes faisant appel à plusieurs stratégies comme pouvoir analyser, pouvoir comparer, pouvoir associer, rechercher des réponses, etc.

Par contre, le jeu sera efficace seulement si c’est vraiment un jeu c’est-à-dire que l’on accepte que le PLAISIR soit d’abord et avant tout la constituante du jeu et que le travail fourni en joueur soit GRATUIT dans le geste et l’action. Il ne faut pas tout récupérer au profil de l’esthétisme ou de l’impératif de noter le travail!!!! L’absence du PLAISIR et de la GRATUITÉ fait du jeu un simple exercice avec tout ce que cela comporte de JUGEMENT DE VALEUR.

Pour varier les approches, il faut doser les périodes obligatoires d’apprentissage formel et structuré et les périodes d’apprentissage ludique.

Je vous donne rapidement un exemple.

Je veux faire comprendre les additions aux élèves qui n’ont jamais entendu parler de cela. Je vais donner à chacun des objets pour cette fois je vais parler de fruits, le médium, en fait, est peu important. Je donnerai 2 pommes, 2 bananes, 3 oranges et 2 petits napperons de papier.

Voici donc ce que ce prof fera…

1. Peux-tu mettre les pommes sur un napperon?
2. Mets les bananes sur l’autre napperon!
3. Qui peut me dire combien il y a de fruits sur les napperons?
Le prof tout en donnant la consigne se dirige vers un élève et pointe chaque fruit en les comptant a haute voix : 1-2-3-4.
Bravo! Tu as bien compté!
4. Le prof mettra alors une petite croix entre les deux napperons (+) « Voilà tu as 2 pommes plus (+) 2 bananes cela fait… ici le prof mettra le symbole =… = 4 fruits
5.Alors le prof fait réaliser qu’on vient d’additionner…..
6. Est-ce qu’on a utilisé tous les fruits que je t’ai donnés?… Non!
7. Alors si je te donne un autre napperon peux-tu les mettre dessus?
8. Pour les additionner aux autres fruits qu’est-ce qu’on doit faire? … et là dès qu’un élève dit mettre un « plus » ou bien mettre une « croix » le prof lui donne un (+)
9. Ici, il y aura une autre attrape, car si l’élève met les oranges après = on devra questionner pour lui faire constater la difficulté. Donc on additionne avant de mettre le signe égal qui lui signifie « je vais vous donner la réponse »

On peut faire cela avec pas mal de notions et de concepts c’est une question de créativité et de réflexion différente sur la pratique pédagogique. Comme on le constate, si on fait ce petit jeu quelques fois l’élève développera une façon différente d’aborder les maths parce qu’il sera obligé de développer des stratégies de recherche… pas mal!!!!!



LA SÉCURITÉ PÉDAGOGIQUE!!!

Ceux qui dénigrent le jeu qui le considère frivole ou déplacé à l’école si on y regarde de près c’est souvent des pédagogues qui manquent de sécurité. En effet, il arrive souvent qu’en pédagogie, on ne pense pas à ADAPTER les choses, on prend tout pour acquis se cachant derrière « si j’ai appris ainsi… j’enseigne ainsi! »

Comme tout évolue très vite, un bon pédagogue devrait être d’abord et avant tout une personne versatile capable telle un caméléon de s’adapter à tous les milieux. Alors là il pourrait adapter le jeu, soit à l’aide d’un niveau de langage plus pertinent, soit par l’action mieux ciblée en regard de l’âge du joueur, soit par la dynamique même de certain jeu qu’il pourrait associer à un enseignement spécifique. Ainsi, le jeu ne serait plus l’action unique de l’enfant ou le contraire du travail! En fait si on comprend bien les réticences des pédagogues il nous suffit de leur parler que de PLAISIR et là on contourne toutes les notions erronées du jeu qui ne s’adresse qu’aux enfants ou à ceux qui ne veulent pas travailler!

Alors par ce biais aucun pédagogue ne peut être contre la vertu à savoir que l’ado, l’adulte et même le 3e âge aiment connaître des choses par…plaisir! Le plaisir est un ardent besoin, le plus grand des désirs de toute personne qui vit. Alors si on apprenait à adapter le jeu l’école, on aurait peut-être (assurément) moins de cas d’échecs, on aurait moins dans notre société des adultes désoeuvrés ou de p’tits vieux désabusés qui n’attendent que la mort.

Passant par le biais du plaisir, on dévierait l’intellectuel débat sur les qualités que devrait avoir le jeu.

On pourrait aussi mieux leur faire admettre que le jeu, cette chose plaisante est un besoin, un désir, une émotion, une passion tout sauf intellectuel.

Que le jeu est une entité avec toutes les parties qu’on vient d’énoncer et qu’il ne sert à rien de vouloir le rendre à l’image d’un seul agent qu’il soit agent de plaisir, agent de jeu, agent de savoir, agent d’apprentissage, agent de loisirs, agent de détente, agent d’occupation ou agent de tout et de rien. Prendre cette tangente ne réussira qu’a faire éclater son entité au lieu de se servir de son dynamisme qui est essentiellement celle de jouer de découvrir d’explorer avec grand plaisir pour en arriver à comprendre ce qui de prime abord ne nous semble pas explicite.

Le malheur du terme JEU c’est qu’il ne veut pas dire grand-chose maintenant que dans la langue française plus que dans d’autres langues. La langue française, l’a associé à un éventail d’objets ou d’actions aussi diverses que le jeu de cartes et le jeu de la roulette russe. Les linguistes parlent d’un « mot-valise » et dans le cas du mot jeu c’est comme un prototype de ce mot-valise.

Un ami qui travaillait à l’office de la langue française avait l’habitude de dire.en parlant des gens qu’ils se bornaient à de vieilles définitions. « Tous les gens soient-ils veulent avoir raison même si seulement eux et eux seuls connaissent la profondeur des mots qu’ils utilisent »

Cette réflexion je l’ai un peu traduite ainsi à mes étudiants » chacun vient au monde avec une paire de lunettes aux verres teintés ce qui donne au début de sa vie un regard uniforme sur les choses, mais en vieillissant chacun veut un regard personnel sur les gens et les choses. Alors, il commence à teinter ses lunettes de la couleur qui répond le mieux à son profil (back ground) c’est ainsi que :

ÿ le sportif voit le jeu comme une action compétitive aux couleurs des règles qui régissent les sports : répétitions d’actions, compétitions, corrections, etc.

ÿ le technicien en loisirs voit le jeu comme un moyen d’occupation aux couleurs de la détente et du farniente

ÿ le pédagogue voit le jeu comme un apprentissage à faire et à réussir aux couleurs de l’effort obligatoire supposément nécessaire pour apprendre, au développement obligatoire de l’intello sans égard aux autres dimensions de la personnalité…sinon, ce n’est pas sérieux!

On pourrait décliner ainsi pas mal de choses sur le sujet, mais disons plutôt que le pédagogue ludique voit le jeu non pas avec ses lunettes teintées, mais à travers un kaléidoscope et ce n’est pas évident de croire que cela n’est possible pour tous les pédagogues ni tous les communs des mortels!!!!!!!

Quant à l’aspect de PARADOXE dans le jeu, il est le propre de quelqu’un qui vieillit! Ce que je nomme amicalement les jeunes vieux de la société.

Celui qui ne vieillit pas dans son cœur, dans ses émotions, dans ses passions, dans ses pensées est semblable à l’enfant, il est de fait un enfant raisonnable et nul n’est besoin pour lui de se faire faire des nuances nées de la distinction mal habile entre le jeu et la réalité. Il sait pertinemment bien où est le jeu et ou débute le réel.

Sauf que celui, et c’est une bonne majorité, qui a été « briefer », récupéré par le système scolaire, vie que de son intellectuel et uniquement pour celui-ci. Ignorant qu’il a déjà eu des émotions, de la paix de l’âme et de la joie de vivre à l’époque dilatente ou il était enfant sans toutes ses responsabilités vraies ou fosses à laquelle il a bien voulu s’obliger.

Quant au fait que tout n’est pas un jeu, l’individu est le seul maître dans ce domaine. Même les pires gibiers de potence jouent et aiment jouer avec la loi la légalité et la justice donc personne ne peut dire qui va jouer, qui doit jouer et comment à moins d’aimer jouer au ridicule! Alors, celui qui joue sait très bien quand le jeu se termine… il se termine lorsque l’émotion et le désir de départ n’y sont plus! Même chez les tout-petits on voit lorsque les enfants décrochent.

Par contre en groupe ce même individu peut avoir des problèmes à percevoir la fin le décrochage dû au dynamisme et à l’énergie émise par le groupe d’où la nécessité d’avoir un leader capable de détecter cette situation.

Pourquoi cette variable? C’est que certaines personnes vivent de l’énergie collective, on le voit bien cela dans les mouvements de foule, ce qui les entraîne comme une « wake up » cette drogue qui vous fait oublier la fatigue, dans un mouvement presque sans fin. Le joueur ne joue pas il contre réagi porter par le mouvement sans considérer ses propres besoins, ses propres désirs, ses propres émotions.

Si cela est vrai pour certains joueurs compulsifs, c’est aussi vrai pour certains leaders de jeu qui n’ose pas intervenir sous prétexte qu’il va brimer certains joueurs en réagissant sur leur rythme. Mettre fin à une activité ludique est très important pour apprendre justement la différence entre JEU et RÉALITÉ et ne pas le faire, nuirait à beaucoup d’autres apprentissages tel qu’apprendre à mettre fin à une activité… apprendre le détachement… etc.