Pour ceux qui voient dans le jeu juste un aspect qu’on peut nommer PARADOXE, je répondrai que : OUI, mais pas juste UN paradoxe! Il est paradoxe pour toute personne qui vieillit! Dont certains plus vites que d’autre. Il y a donc les vieux qui au fil du temps le sont devenus et ce que je nomme amicalement les jeunes vieux de la société.
Celui qui ne vieillit pas dans son cœur, dans ses émotions, dans ses passions, dans ses pensées est semblable à l’enfant, un enfant raisonnable et nul n’est besoin pour lui de se faire faire des nuances nées de la distinction mal habile entre le jeu et la réalité. Il sait pertinemment bien ou est le jeu et où débute le réel?
Sauf que celui (et c’est une bonne majorité) qui a été « briefé », récupéré par une société intellectuelle uniquement, par le système scolaire redevable à cette même société, vit que de son intellectuel et uniquement pour celui-ci. Ignorant qu’il a déjà eu des émotions, de la paix de l’âme et de la joie de vivre à l’époque dilatente ou il était enfant sans toutes ses responsabilités vraies ou fosses à laquelle il a bien voulu s’obliger?
Quant au fait que tout n’est pas un jeu, l’individu est le seul maître dans ce domaine. Même les pires gibiers de potence jouent et aiment jouer avec la loi la légalité et la justice donc personne ne peut dire qui va jouer, qui doit jouer et comment à moins d’aimer jouer au ridicule! Alors, celui qui joue sait très bien quand le jeu se termine… il se termine lorsque l’émotion et le désir de départ n’y sont plus! Même chez les tout-petits on voit lorsque les enfants décrochent.
Par contre en groupe ce même individu peut avoir des problèmes à percevoir la fin, le décrochage dû au dynamisme et à l’énergie émise par le groupe d’où la nécessité d’avoir une sorte de chef (leader) capable de détecter cette situation.
Pourquoi cette variable? C’est que certaines personnes vivent de l’énergie collective (on voit bien cela dans les mouvements de foule) ce qui les entraîne comme une « Wake up » cette drogue qui vous fait oublier la fatigue, dans un mouvement presque sans fin. Le joueur ne joue pas, il contre réagis, porté par le mouvement sans considérer ses propres besoins, ses propres désirs, ses propres émotions.
Si cela est vrai pour certains joueurs compulsifs, c’est aussi vrai pour certains chefs de jeu qui n’ose pas intervenir sous prétexte qu’il va brimer certains joueurs en réagissant sur leur rythme. Mettre fin à une activité ludique est très important pour apprendre justement la différence entre jeu et réalité et ne pas le faire, nuirait à beaucoup d’autres apprentissages tel qu’apprendre à mettre fin à une activité… apprendre le détachement… etc.